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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 10:38

            Jacques de GUIBERT, général de l'armée royale française, écrivain prolifique par ailleurs de très nombreuses oeuvres dramatiques très moyennes et de journaux de voyage, est l'auteur de deux oeuvres marquantes dans le domaine de la stratégie et de l'organisation des armées : Essai général de tactique (1770, 1772), suivi de Défense du système de guerre moderne (1779) et De la force publique considérée dans tous ses rapports (1790).

Ces deux oeuvres préludent à une véritable révolution dans les armées, le passage d'une armée dynastique à une armée nationale. A l'époque de leur première diffusion, malgré la perception négative d'un officier militaire se mettant à écrire dans une société à ordres figée, du fait qu'ils constituent une analyse très partagée dans certains milieux pré-révolutionnaires et même au plus haut niveau de l'État royal (malgré encore les périodes alternées de pouvoir et de disgrâce pour la mise en oeuvre des réformes proposées), elles connurent un très grand succès et jusqu'aux années 1870, elles constituent des oeuvres de référence. Si Essai général de tactique ne possède plus qu'un intérêt historique, De la force publique constitue encore une source d'inspiration, car elle place le débat au niveau de la signification de l'engagement du citoyen dans la défense.

 

          Selon le général Henri MENARD (1919-1989), préfacier de ses Écrits militaires rassemblés pour la période 1772-1790, "Guibert ne peut sans doute être classé parmi les grands capitaines. Il n'a atteint qu'un grade modeste et, de 1763 à 1793, la France n'a participé à aucune guerre en Europe. Son mérite et sa valeur d'exemple, c'est d'avoir recherché dans l'histoire les constantes d'ordre psychologique et moral qui font la grandeur d'une nation, la force d'un État ; c'est d'avoir situé ses préoccupations d'ordre militaire dans le contexte général des institutions politiques et sociales ; c'est d'avoir, en dominant le passé et le présent, dégagé les lignes essentielles des réformes à entreprendre pour que la nation soit maîtresse de son avenir. A bien des égards son oeuvre est prophétique. la résonance qu'elle trouve encore en nous indique bien la permanence des thèmes abordés".

Théoricien visionnaire, il se situe avec CLAUSEWITZ parmi les rares penseurs militaires à avoir une vision globale, alimentée d'ailleurs par sa fréquentation assidue des milieux philosophiques des Lumières. Non sans problème interne à son oeuvre : Robert Roswell PALMER (1909-2002), historien américain, dans l'ouvrage d'Eward Mead EARLE consacré aux maîtres de la stratégie, estime qu'entre Essai général de tactique et Défense du système de défense existe des contradictions : dans l'un il propose d'entrer dans la guerre de mouvement et une armée de citoyens, dans l'autre il justifie le système de guerre de son époque par opposition à la guerre de l'antiquité classique et réfute l'idée de citoyens-soldats. Outre qu'entre 1770 et 1779 il y a la révolution américaine où une armée professionnelle combat des insurgés civils et qu'il ne croit pas possible de défaire une armée dans une insurrection civile, Robert Roswell PALMER explique surtout cela par le caractère même de l'auteur : "Guibert était un personnage instable, orgueilleux, imprévisible et brillant, un littérateur et philosophe, considéré par ses contemporains comme l'incarnation du génie. Il était inconséquent, passionné, emporté par l'enthousiasme du moment. Avant d'écrire son Essai, il avait servi comme officier en Allemagne et en Corse (contre l'insurrection anti-française). A l'instar d'autres philosophes, il admirait profondément Frédéric II, qui, à leurs yeux, représentait la modernité et les lumières (pendant un temps seulement toutefois...)." Le fait qu'il rencontre l'empereur admiré après la publique des Essais n'a peut-être pas été pour rien d'un changement d'attitude et d'opinion exprimé dans Défense du système de défense. Quoi qu'il en soit, la postérité retient surtout Essai général de tactique et De la force publique.

 

Essai général de tactique

          C'est dans un contexte de stagnation de l'art de la guerre que Jacques de GUIBERT rédige Essai général de tactique. Une stagnation qui dure depuis bien deux siècles, où les moyens de combat sont relativement simples et ne nécessitent ni une technologie évoluée, ni une instruction individuelle très poussée, réduite à suivre les instructions données au cours du combat (au son des tambours et des trompettes) de manière automatique et où domine la discipline stricte. Les armées peuvent être très volumineuses, mais la masse n'a qu'un rôle accessoire.

Ce que l'auteur critique, c'est une façon de combattre. Les formations géométriques sont de rigueur, même si à partir du XVIIe siècle, les carrés massifs cèdent peut à peu la place à des rectangles de plus en plus allongés. Ces déformations sont imposées par le développement de la puissance de feu. Elles aboutissent à des lignes extrêmement minces qui ne peuvent plus se mouvoir sans désordre. Au XVIIIe siècle, l'excès de puissance de feu impose un remède que Jacques de GUIBERT propose et que BONAPARTE applique lors des guerres révolutionnaires et impériales. 

          Deux grands thèmes sont développés dans cet Essai : la nécessité d'une armée de patriotes ou de citoyens et la réponse aux nouvelles évolutions techniques par la guerre de mouvement.

Sur le terme tactique, il faut simplement rappeler qu'à cette époque, il signifie l'évolution des troupes, englobant la "grande tactique, que nous appelons de nos jours stratégie et la "tactique élémentaire", pour nous la tactique. Pour l'auteur, la tactique inclue presque toute la science militaire. Elle comprenait la levée et l'entraînement des troupes et l'art du général. C'est ainsi que Jacques de GUIBERT aborde dans son livre, après un (long) discours préliminaire et une (longue) introduction, la tactique élémentaire : éducation des troupes, tactique de l'infanterie, tactique de la cavalerie, la question du volume des troupes, et surtout, la tactique de l'artillerie, promue là au rang d'une véritable arme. Ensuite, la grande tactique : marches de l'armée, ouverture des marches, disposition des ordres de marche, disposition des troupes et de l'artillerie dans les ordres de marches, ordres de bataille (ordre parallèle et ordre oblique), formation des armées (nécessité d'en rassembler en temps de paix dans des camps destinés à être les écoles de la grande tactique), manoeuvres, application de ces manoeuvres et de la tactique aux terrains et aux circonstances. Suivent des Rapport de la science des fortifications avec la tactique et avec la guerre en général, Rapport de la connaissance des terrains avec la tactique, Rapport de la science des subsistances avec la guerre et particulièrement avec la guerre de campagne. L'auteur attache une très grande importance à la question du ravitaillement des troupes en manoeuvre.

       L'auteur met l'accent sur une conception de la discipline dans la formation du soldat très différente de celle alors en vigueur. Il ne s'agit pas seulement d'obéir aux ordres de manoeuvre comme l'automate militaire recherché alors, mais de trouver l'expression dans l'armée de l'homme de la vertu et de la raison. Il faut aux armées des soldats intelligents.

      Dans sa conclusion, l'officier clame l'importance d'établir une véritable encyclopédie de la chose militaire.

    Nous pouvons lire dans le tableau de la guerre dressé en tête d'ouvrage : "La science de la guerre moderne, en se perfectionnant, en se rapprochant des véritables principes, pourrait donc devenir plus simple et moins difficile. Alors les armées, mieux constituées et plus manoeuvrières, seraient moins nombreuses. Les armes y seraient réparties, dans une proportion sagement combinée avec la nature du pays et l'espèce de guerre qu'on voudrait faire. Elles auraient des tactiques simples, analogues, susceptibles de se plier à tous les mouvements. De là, l'officier d'une arme saurait commander l'autre arme. On ne verrait que des officiers généraux, ignorant le détail des corps dans lesquels il n'ont pas servi, démentir le titre qu'ils portent, ce titre qui, en leur donnant le pouvoir de commander toutes les armes, leur suppose l'universalité des connaissances qui les dirigent. Les armées étant ainsi formées, elles seraient plus facile à remuer et à conduire. On quitterait cette manière étroite et routinière, qui entrave et rapetisse les opérations. On ferait de grandes expéditions. On ferait des marches forcées. On saurait engager et gagner des bataille par manoeuvres. On serait moins souvent sur la défensive. On ferait moins de cas de ce que l'on appelle des positions. Les détails topographiques n'auraient plus la même importance. Ils ne surchargeraient plus au même point la science militaire. Les embarras étant diminués, la sobriété ayant pris la place du luxe, les détails des subsistances deviendraient moins compliqués et moins gênants pour les opérations. La science du munitionnaire consisterait à traîner le moins d'attirails possible et à tâcher de vivre des moyens du pays. L'artillerie, les fortifications, s'éclaireraient de plus en plus. Elles suivraient, dans chaque siècle, les progrès des mathématiques qui leur servent de base. Mais elles n'élèveraient, ni l'une ni l'autre, des prétentions exclusives et dominantes, des systèmes qui multiplient les dépenses et les embarras. Elles ne tiendraient, dans les armées et dans les combinaisons militaires, que le rang qu'elles doivent avoir. Elles ne seraient, dans les mains des généraux, que des accessoires utilement employés à fortifier les troupes et à les appuyer. Enfin, toutes les branches de la science militaire formeraient un faisceaux de rayons. C'est ce concours de lumières qui, réuni dans l'esprit d'un seul homme, le constituerait général, c'est-à-dire capable de commander les armées (...)."

Dans la Formation des armées, il écrit  qu' "il faut que l'ennemi me voit marcher, quand il me croira enchaîné par des calculs de subsistances. Il faut que ce genre de guerre nouveau l'étonne, ne lui laisse le temps de respirer nulle part et fasse voir, à ses dépens, cette vérité constante, qu'il n'y a presque pas de position tenable devant une armée bien constituée, sobre, patiente et manoeuvrière." Jacques de GUIBERT règle en grande partie la question du ravitaillement en le faisant pratiquement sur les régions des manoeuvres. Il prend garde que règne une "discipline de fer" afin de réprimer les moindres désordres, souvent occasionnés précisément par cette habitude qu'ont les troupes, éparpillées sur un territoire, de se fournir chez l'habitant par le pillage. Le service d'intendance doit être le plus rigoureux possible.

 En résumé, cet Essai a pour but principal de réclamer un nouveau type d'armée, dans l'idéal une armée populaire, mais en tout cas une armée plus mobile parce qu'elle vivrait sur le pays, plus libre d'agir parce que indépendante des places fortes, plus facilement manoeuvrable du fait de son organisation en divisions. A la guerre de position succède la guerre de mouvement. C'est la Révolution française qui produit ensuite ce type d'armée. (R. R. PALMER).

 

De la force publique....

            De la force publique considérée dans tous ses rapports se concentre sur l'institution militaire proprement dite. Cette institution repose alors sur un recrutement des troupes et des officiers soudé par des liens communautaires qui ont fait leurs preuves depuis Louis XIV. Mais la guerre de sept ans a mis en lumière l'effritement de ces mêmes liens, un appauvrissement du corps des troupes suite à des guerres ruineuses, une généralisation de la vénalité des charges qui se traduit par une baisse de la qualité du commandement, soucieux de se plier alors à des routines lui assurant le moins de risques possibles.

La rénovation de cette armée est donc nécessaire à plusieurs titres. Jacques de GUIBERT veut faire prendre conscience de l'opposition entre la solution de l'armée de métier, plus apte à exploiter rationnellement des techniques évoluées, mais dangereuses entre les mains d'un pouvoir mal contrôlé par le peuple, et la solution de la milice de conscription qui entraîne une charge personnelle pour tous les citoyens et dont le rendement technique est moindre, de la nécessité d'une intimité qui doit lier les institutions politiques et les institutions militaires. Loin de trancher, tout en exposant de nombreux éléments pour prendre une décision, le comte de GUIBERT hésite à opter pour le régime républicain, le seul dont soient dignes des hommes éclairés et vertueux. La milice nationale dans laquelle tout citoyen se retrouve soldat est pour lui la seule force capable de garantir l'indépendance d'un pays mais il prône tout de même l'armée de métier car une vision l'épouvante, celle de guerres de peuples inexpiables qui succéderont aux guerres limitées que se font les rois. Concrètement, dans ses fonctions intermittentes dans l'État, il s'efforce d'améliorer ce qui existe, toujours dans le cadre de la guerre limitée. 

      Pour l'auteur, quatre grandes considérations composent ce problème de la constitution de la force publique qui "le compliquent au point d'en faire quatre problèmes inséparables qui se fondent et se réunissent en un seul :

- Envisagé du côté de la protection que la force publique doit donner aux lois, et du danger dont cette force publique peut devenir pour la liberté nationale, c'est un problème constitutionnel.

- Envisagé sous le rapport de la meilleure organisation et de la plus efficace quantité d'action et de puissance contre les ennemis du dehors, c'est un problème militaire.

- Calculé dans ses rapports avec les intérêts des nations étrangères et avec les combinaisons qui peuvent appartenir à notre état de paix, de guerre, ou d'alliance avec elles, c'est un problème politique.

- Enfin, considéré sous le rapport de la dépense, et en réfléchissant que c'est la plus forte charge publique de la nation, celle qui, de plusieurs manières, pèse le plus onéreusement sur elle, et que par conséquent il est le plus important de régler avec intelligence et avec économie, c'est un problème de finance et d'administration."

  Tous les termes de ces considérations sont pesés dans cet écrit. Il commence par s'efforcer de clarifier la différence, à l'intérieur de cette force publique en général, entre la force du dehors et la force du dedans, nécessairement distinctes. La force du dehors doit être constituée de manière permanente aux frontières et être capable de se projeter au-delà très rapidement, cette force du dehors étant soumise au pouvoir exécutif de manière stricte.

    Et avant d'examiner ce que doit être la force de dedans, il examine la question des rapports de l'armée avec la nation. Deux questions sont déterminantes : les membres de l'armée doivent-ils avoir le droit de citoyen actif? (Il n'en est pas favorable, ne le donnant qu'aux soldats retirés de l'armée...). L'armée doit-elle prêter un serment? A qui doit-elle le prêter, et quelle doit être la nature de ce serment? (Le serment civique devrait être destiné à la loi, mais en tant que telle l'armée devrait sans doute ne pas prêter serment, mais l'auteur reste au niveau... des doutes). Le premier objet de cette force du dedans doit être la conservation de la liberté publique et le second, le maintien des lois, "sous la protection desquelles les citoyens vivent, possèdent, travaillent ou jouissent." Il est nécessaire que soit constituée alors une milice nationale, universelle dans tout le royaume, auquel participe tout citoyen actif de 16 à 50 ans, inscrit dans un tableau. Cette milice est dotée d'une hiérarchie la plus simple possible et est strictement réservée au dedans. Il insiste de nombreuses fois sur cette séparation entre la milice et l'armée, qui ne doivent pas se gêner l'une l'autre.

En examinant la question du droit d'être armé, il opte, contrairement à la solution américaine, pour la limitation étroite de ce droit, en dehors des cadres de la milice et de l'armée. Chaque municipalité possède sa milice qui intervient dans un strict espace géographique. La garde citoyenne ainsi établie constitue le premier degré de la force de police, les maréchaussées capables d'agir sur des territoires plus étendus en étant le deuxième. Un troisième degré de police est constitué de troupes réglées et des milices nationales.

Tout cela est coiffé par des barrières constitutionnelles relatives à la force publique en général "qu'il convient d'opposer au monarque pour la conservation de la constitution et de la liberté". Il  examine à la fin de l'ouvrage le droit de faire la guerre. C'est l'Assemblée, expression de l'opinion publique, seule capable d'édicter des instructions populaires qui doit posséder ce droit : "Sous l'ancien gouvernement, la force publique tirait sa puissance d'une obéissance aveugle à l'autorité du roi. Dans la nouvelle constitution, la force publique doit tirer la sienne d'une obéissance éclairée à la loi."

C'est sur la loi que Jean de GUIBERT termine, dans un style propre aux encyclopédistes dont il est très proche (Dans l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert figure d'ailleurs une entrée Guibert...) : "Ce sont donc les lumières, mais des lumières à grands flots à qui, comme le soleil frappent les yeux de tous, qu'il faut appeler à l'appui de la nouvelle constitution, et de la force publique qui doit la maintenir. (...) C'est par ces lumières qu'il faut que le peuple apprenne :

- Ce que c'est que la liberté, afin de ne pas la confondre avec la licence.

- Ce que sont les droits de sûreté et de propriété.

Que ces droits ont été, par la nouvelle constitution, assurés à tous les citoyens et que c'est dans cette partie des droits de tous les citoyens, quels que ces citoyens puissent être, que consiste cette égalité annoncée sous le nom d'égalité des droits de l'homme.

- Que la loi a pour objet de maintenir ces droits et que la force publique est faite à son tour pour protéger la loi.

- Que chacun doit respecter la loi, même sans l'appui de la force publique.

Mais ce qu'il ne peut, sans crime, résister à la force publique, qui devient quand elle se montre, le signal extrême et la dernière sommation d'obéir à la loi, sous peine de rébellion.

- Qu'en désobéissant à la force publique, on obligerait à la constituer ou à la convoquer en plus grande quantité, ce qui ne ferait qu'augmenter d'autant le fardeau commun dont chacun porte ou paie sa part.

- Que, dans le pays où l'on aime la liberté et où les esprits sont ouverts à la fois aux idées d'ordre, de raison et de justice, on pousse la vénération pour la loi jusqu'à n'avoir pas besoin qu'elle se manifeste ou se fasse appuyer par une force armée ; que la force morale de la loi y suffit ; que le magistrat y proclame ou y réclame la loi et qu'à ce nom sacré, chacun se retire ou obéit en silence.

- Que cet empire de la loi, sans qu'il soit nécessaire d'invoquer la force publique à son appui, est un des plus beaux et des plus évidents caractères auxquels on puisse reconnaitre un peuple libre. En sorte que partout où la loi ne se montre jamais qu'environnée d'hommes armés, on n'est encore que chez des esclaves qui viennent de secouer leurs chaines, ou chez des peuples qui ne se sont pas élevés à ce que la liberté a de plus conséquent et de plus sublime.

- Que cette soumission à la loi ne peut jamais être, pour un peuple libre, ni humiliante ni oppressive ; ni humiliante, puisque c'est lui qui fait la loi ; ni oppressive, puisque, si la loi est injuste ou sujette à inconvénients, il est sûr d'en obtenir le redressement par les formes de la constitution (...)."

 

Jacques de GUIBERT, Ecrits militaires, 1772-1790, Préface du Général Henri Ménard, Copernic, collection Nation armée, 1976. Cet assemblage comprend Essai général de tactique, précédé d'un discours sur l'état actuel de la politique et de la science militaire en Europe avec le plan d'un ouvrage intitulé "La France politique et militaire" et De la force publique, considéré dans tous ses rapports, ces deux textes presque dans leur intégralité. On peut trouver des extraits de ces deux textes dans l'Anthologie mondiale de la stratégie, sous la direction de Gérard Chaliand, Robert Laffont, collection Bouquins, 1990.

Robert Roswell PALMER, article Frédéric le Grand, Guibert, Bülow : de la guerre dynastique à la guerre nationale, dans Les maitres de la stratégie, tome 1, sous la direction d'Edward Mead EARLE, Bibliothèque Berger-Levrault, collection Stratégies, 1980.

 

Relu le 27 mars 2020

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