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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 16:31

           La criminalité organisée s'appuie essentiellement sur le commerce de la drogue. C'est ainsi que Aymeric CHAUPRADE et François THUAL commence leur exposé de l'entrée du même nom dans leur Dictionnaire de géopolitique. "Le narco-trafic est d'abord un phénomène économique en expansion forte. Estimé par Interpol à environ trois cent milliards de dollars (ils écrivent en 1999), soit dix fois supérieur au commerce des armes, et comptant pour le double des revenus de l'OPEP, le narco-trafic génère une économie mondiale et une capitalisation afférente. Cette économie souterraine qui pèse pour certains États beaucoup plus que l'économie légale, constitue un phénomène géo-économique important. Les stratégies de blanchiment de l'argent de la drogue sont de plus en plus complexes - empilage de sociétés écrans - et permettent une insertion croissante dans l'économie légale. Économie de la drogue et économie légale sont ainsi de plus en plus décloisonnées.

L'explosion du narco-trafic, car les auteurs se focalisent sur celui-ci, mais l'on pourrait sans doute écrire la même chose pour l'ensemble des trafics illégaux, est non seulement économique mais aussi géographique. L'Amérique reste une zone de production traditionnelle mais elle diversifie ses productions illicites.

Des filières existent depuis longtemps, des voies de la drogue comme il existait auparavant une voie pour la soie ou l'ébène (esclavage). Ainsi des Triangles et Croissants d'Or désignent les zones où se concentrent la production illégale, mais leur transformation et leur conditionnement sont maintenant répartis sur l'ensemble de la planète, parfois au plus près des zones de consommation.

  Si le narco-trafic est un phénomène géo-économique de première grandeur ; "est-ce pour autant un phénomène géopolitique majeur?" . Les auteurs, même s'ils indiquent l'importance de cette criminalité dans les conflits de type insurrectionnels, les guerres civiles et les conflits identitaires, se demandent si le crime international n'est pas lui-même instrumentalisé par des ambitions nationales ou identitaires et si les logiques géo-économiques du crime n'obéissent pas à ces logiques géopolitiques plus fortes. Mais, indiquent-ils, "Trafic de drogue organisé, piraterie internationale, réseaux mondiaux sectaires, etc, ne constituent-ils pas des facteurs dont l'importance serait au fond plus géoéconomique que géopolitique?"

 

        Aymeric CHAUPRADE commence lui aussi dans sa somme sur la Géopolitique, pour le défi du crime international, par le commerce de la drogue.

"Le commerce de la drogue a des incidences géopolitiques importantes sur l'ensemble du monde. Dans les pays du Sud, le contrôle des zones de production par des guérilla favorise les séparatismes contre les pouvoirs centraux et la déstructuration des États. Dans les pays développés, la banalisation croissante de la consommation de stupéfiants, outre les effets qu'elle peut provoquer sur une partie significative des jeunes générations, alimente une criminalité urbaine croissante, notamment dans les "banlieues à problèmes". Le commerce illicite de la drogue qui est le fait d'organisations criminelles transnationales - OCT - et de mafias, et qui s'appuie souvent sur le fait migratoire touchant les pays occidentaux, doit être considéré comme une véritable guerre portée d'une part contre la solidité sanitaire, morale et intellectuelle des pays occidentaux (pourquoi seulement occidentaux, aimerions-nous demander), d'autre part contre la cohésion même des États occidentaux (idem). Car si la drogue attaque la personne humaine, elle fragilise les peuples et par voie de conséquence leurs États.

A côté du développement du commerce de la drogue, devenu un facteur de puissance à la fois économique et militaire, les États continuent d'affronter la piraterie internationale. Nous rappelons ici le caractère ancien de la piraterie et sa persistance - la disparition de pétroliers dans les mers asiatiques par exemple - et soulignons les manifestations récentes de piraterie fondées sur des formes nouvelles de la communication mondiale : "l'enlèvement contre rançon de ressortissants occidentaux s'appuyant sur une médiatisation croissance du drame ; la piraterie informatique, la cyber-violence - l'apologie de la haine raciale ou des crimes contre l'Humanité - ou bien encore le cyber-sexe qui constituent autant d'entreprises de déstabilisation de la personne humaine, de la dignité des peuples, de la sécurité des États, et des forces vives de l'économie. La sécurité et la santé des États occidentaux (décidément!) en sont les premières victimes, mais les pays du Sud le sont aussi et leurs États, qui souvent récents et manquent encore souvent de légitimité, sont d'autant plus vulnérables face à ce nouveau crime transnational". 

      L'auteur décrit d'abord une géopolitique de la drogue, en insistant sur les caractéristiques des différentes organisations criminelles transnationales qui y opèrent. Puis une géopolitique de la piraterie, piraterie maritime notamment. Il inclut les phénomènes sectaires et les cyber-menaces dans son tableau. 

 

Une géopolitique du crime organisé?

     En fait la légitimité de parler de géopolitique du crime organisé pose question. L'extension du terme géopolitique à n'importe quel thème (drogue, cyber-, terrorisme) peut se justifier à partir du moment où des constantes et des changements existent dans la localisation territoriale des phénomènes étudiés. C'est tout le sens du dialogue entre la criminologie (Jean-François GUERAUD) et la géopolitique (François THUAL).

 Les deux spécialistes s'accordent qu'il faut dépasser les cloisonnements disciplinaires qui "souvent conduisent à des impasses et rendent myope ; il faut trouver un cadre analytique large pour penser le crime à l'ère du chaos et de la mondialisation. Selon François THUAL, "la géopolitique a deux marqueurs de fond : les notions de territoire et d'identité. Si on regarde la grande criminalité, on constate qu'elle commence toujours de manière territoriale même si au départ ces territoires sont d'essence régionale, limités à une région ou à une sous-région, comme en Italie, et l'identité car il y a toujours une référence forte à un passé local. Il y a ainsi une phase que l'on pourrait qualifier d'"accumulation primitive de la grande criminalité" qui démarre surtout au XIXe siècle, se nourrissant largement aux source d'un territoire et d'une identité locale. Il y a donc une réelle légitimité à parler de géopolitique à propos du crime organisé car la grande criminalité est nourrie et bornée par la territorialité, même si (...) celle-ci est aujourd'hui en pleine dilatation, et par des références identitaires."

Plus loin, il met en garde contre la mode actuelle à parler de géopolitique à propos de tout : "il faut inscrire la géopolitique dans une perspective de grande modestie. La géopolitique n'est qu'une méthode (voir son livre Méthodes de la géopolitique, Ellipses, 1996), ce n'est pas une science. C'est un savoir qui essaye de repérer dans la continuité géographique et temporelle des territoires un certain nombre de constantes de comportements imputables à des constantes de motivation (...)". Compte tenu précisément de constantes territoriales et d'identité (Italie - et pas n'importe où - pour la mafia par exemple, certaines régions d'Amérique et d'Asie pour des drogues précises...), Jean François GUERAUD estime que "entre une criminologie classique qui ne pense essentiellement que le criminel isolé, avec une vraie difficulté à réfléchir au crime comme fait collectif et une "criminologie" critique qui ne croit pas à l'essence du criminel, le risque est grand de passer à côté d'un diagnostic lucide du réel criminel. L'intuition première d'une "géopolitique du crime", de l'idée d'un adossement de la criminologie à la géopolitique, d'un "double socle" pour penser le crime contemporain, nous la devons (...) à Xavier RAUFER, dans deux de ses livres, Les Superpuissance du crime (Plon, 1993) et Le Grand Réveil des mafias (Jean-Claude Lattès, 2003), puis à des études ultérieures. J'ai essayé de systématiser cette approche, en 2005 (Odile Jacob), avec Le Monde des mafias. Géopolitique du crime organisé. Je souhaitais montrer les mécanismes d'expansion dans le temps et dans l'espace d'une espèce criminologique spécifique, les mafias, une sorte d'aristocratie du crime. Cependant, l'outil géopolitique est pertinent pour toutes les entités criminelles de niveau supérieur."

Il faut penser la criminalité internationale comme partie intégrante de l'histoire politique, comme dans les exemples que ce dernier donne, de la révolte nationaliste en Chine (les triades) comme de la formation même des États-UNis : "Même si les Américains n'aiment pas qu'on le leur rappelle, le crime organisé a été un élément fondateur et structurant de ce jeune pays." Nous pourrions ajouter le poids important de toute cette "racaille" ou de tous ces "éléments indésirables" que les métropoles ont longtemps envoyé dans leurs colonies, notamment à partir du XIXe siècle. François THUAL rappelle que "les grandes organisations criminelles ont toujours disposé d'une grande compétence internationale". Pour cause, elles furent parfois les premières organisations non étatiques structurées dans de nombreux pays découverts...

   Les deux auteurs sont d'accord pour penser qu'il existe une grande sous-estimation du phénomène, relégué encore mentalement dans la marge. Alors qu'effectivement auparavant, les États ont fait en sorte que le crime n'a longtemps joué qu'un rôle marginal dans la vie des sociétés et dans le jeu des relations internationales, selon Jean-François GUERAUD, "ce qui survient et se développe depuis un siècle est d'une nature différente. Le crime a désormais une capacité de transformation des sociétés : de leur vie politique, des marchés économiques et financiers, des rapports sociaux en général."

François THUAL considère que la grande criminalité a muté : "En fait, la mutation est triple. Elle tient à l'objet lui-même, le crime, qui a pris une ampleur nouvelle à la fois politico-territoriale et macro-économique. Ensuite, il y a mutation de notre regard sur cette question, même si la perspective dominante est encore largement myope et rétrospective. C'est la question de l'aveuglement. Enfin, il y a nécessité de faire muter nos moyens d'action dans la lutte contre le crime organisé, de passer à un stade supérieur." "Cet aveuglement à la chose criminelle s'explique aussi par l'attention parfois excessive portée à la question terroriste. Il y a une surexposition médiatique de ce sujet, sans commune mesure avec sa létalité objective."  Il y a une véritable géo-stratégie du crime comme il y a une géo-économie du crime.

Les deux auteurs débutent leur livre-dialogue, après cette introduction sur les ressorts de cette géopolitique, par la question de l'expansion des territoires criminels.

 

Du pouvoir des mafias...

   Jean-Michel DASQUE, Ancien représentant permanent de la France auprès de l'Office des Nations Unies contre la drogue et la criminalité, explique que "quelles que soient l'ancienneté et les circonstances de leur apparition, les organisations criminelles sont devenues un sujet de préoccupation majeure pour les dirigeants politiques, pour les autorités religieuses et pour les responsables de l'ordre public. (...) De fait, les mafias ont un pouvoir de nuisance considérable et leurs activités affectent presque tous les aspects de la vie sociale. Elles ont une incidence néfaste sur l'économie ; elles contribuent à gonfler la masse monétaire et à alimenter des circuits financiers souterrains par le biais du blanchiment ; elles réduisent l'efficacité des politiques de la concurrence et de protection de la propriété intellectuelle en contournant les normes édictées par les gouvernements et les institutions multilatérales et en pratiquant la contrebande et les contrefaçons sur grande échelle ; elles entraînent des coûts induits occasionnés par la protection des biens et des personnes que doivent supporter les entreprises et les particuliers ; elles rendent possible le financement de dépenses de consommation et d'investissement, parfois de caractère ostentatoire, ainsi que des opérations spéculatives. Il est facile de montrer à ce sujet que l'action des yakuza au Japon, en encourageant une spéculation effrénée sur l'immobilier, fut une des causes de la crise qui a frappé l'Archipel au cours de la décennie 1990-2000. Les Organisations Criminelles Transnationales (OCT) exercent une influence profonde sur le plan politique, elles favorisent la corruption, faussent le jeu démocratique par leurs interventions intéressées et ternissent l'image de la classe gouvernante. Elles génèrent ou aggravent par certaines de leurs actions les problèmes sociaux, environnementaux et sanitaires auxquels sont confrontés les États ; il suffit de penser à l'immigration clandestine, au trafic de drogue et de médicaments frelatés,(...), à la gestion défectueuse des déchets. Sur le plan culturel, les pratiques des organisations criminelles ont contribué à la destruction du patrimoine en stimulant une urbanisation sauvage, en Italie du Sud notamment et en organisant le trafic des oeuvres d'art. Elles peuvent menacer non seulement la sécurité des États sur le territoire desquels elles sont implantées, mais aussi les pays voisins, la délinquance ne connaissant pas de frontières.

     Dans l'intention de dresser une véritable géopolitique du crime international, l'auteur tente de répondre aux questions suivantes :

- Quels rapports existent entre les OCT et les structures économiques et sociales ainsi que les systèmes de parenté?

- Quelle est l'importance des facteurs historiques et des traditions culturelles dans la formation et le développement des organisations criminelles?

- Quelles sont les incidences des modifications des techniques sur les activités illicites?

- Les gouvernements ont-ils bien pris la mesure exacte de la menace constituée par la criminalité organisée? Ont-ils adopté les mesures nécessaires pour la combattre efficacement?

      Jean-michel DASQUE, avant de faire le tour de ces OCT estime nécessaire d'écarter d'abord les thèses négationnistes (La Mafia n'existerait plus...), les thèses complotistes (La Mafia est l'instrument d'une vaste confédération internationale des malfaiteurs...) et la vision romantique. Il se penche sérieusement sur l'analyse marxiste. Certains auteurs, comme Jean ZIEGLER (Les Seigneurs du Crime, les Nouvelles Mafias contre la Démocratie, Le Seuil, 2007) ou F. PIERCE (Crimes of the Powerful, Crimes Mafias and Déviance, Londres, Pluto Press, 1977), ont tendance à assimiler criminalité organisée et capitalisme. D'autres affirment que la Mafia sicilienne était avant tout le miroir d'une société arriérée, agraire et semi-féodale. La réalité est sans doute moins simple et la Mafia, même si elle favorise des tendances capitalistes marquées, oeuvre surtout pour elle-même, pour autant en plus que l'on puisse parler d'une organisation unifiée dans le temps et dans l'espace. 

Parmi les caractéristiques principales des OCT, l'auteur pointe des origines légendaires, les liaisons familiales ou d'alliance plutôt lâche entre membres de celles-ci, par ailleurs souvent issus des milieux modestes, une organisation fermée aux membres sélectionnés avec soin et liés une fois admis par des liens d'allégeance personnelle, et non par des rapports abstraits envers l'organisation. Les OCT de type mafia sont fortement structurées, hiérarchisées, cloisonnées avec une spécialisation des fonctions. Les décisions stratégiques sont prises au sommet et doivent être scrupuleusement exécutées. Leur organisation est souvent comparée à celle de l'institution militaire. D'autres groupes criminels ont une organisation plus souple. Elles se caractérisent également par la pérennité et la force de résistance, la capacité d'adaptation et la plasticité.

      Et surtout, ce qui justifie qu'elles soient étudiées sous l'angle de la géopolitique, l'enracinement territorial. Les OCT sont enracinées dans une aire géographique déterminée, où en général elles ont vu le jour. Les modalités de cette présence territoriale sont diverses.

Peter LUPSHA, de l'Université du Nouveau Mexique distingue, trois degrés dans l'emprise territoriale :

- Prédateur : "certaines organisations, encore de dimensions modestes, appliquent une politique opportuniste et s'efforcent de tirer le maximum de profit des possibilités qui s'offrent. Mais elles ne représentent pas une menace globale pour la société, en marge de laquelle elles vivent. Elles mènent surtout des opérations ponctuelles, dans des secteurs clairement ciblés de l'économie, des loisirs ou du sport, ce qui ne les empêche pas pour autant de recourir à une violence extrême". Par exemple les posses jamaïcaines et les bandes criminelles de motards, les bikes, ou encore les maras d'Amérique Centrale.

- Parasitique : "les OCT sont intimement associées au milieu environnant, dont elles tirent la totalité de leur substance. Mais elles n'exercent qu'une emprise partielle et ne contrôlent pas tous les secteurs de l'activité économique et sociale. Leur volonté hégémonique se heurte à des résistances, notamment d'une partie de la classe politique, des juges, des policiers, des syndicats, des Églises, des ONG. Par exemple la Cosa Nostra aux États Unis, le milieu du Midi de la France ou les mafias italiennes dans le Nord de la Péninsule.

- Symbiotique : "les organisations exercent un pouvoir global et hégémonique sur le territoire. Elles contrôlent tous les secteurs stratégiques de la vie publique. Elles ont imposé leur imperium aux autres acteurs sociaux, politiciens, administrateurs, juges, magistrats, policiers, médias, élus locaux. Par exemple, dans les années 1920 et 1930, le résident désigné par Paris ne gouvernait pas véritablement la concession française de Shangaï qui était contrôlée de facto pas Due YUESCHENG, patron de la bande verte et ami de Tchang KAÏ-CHEK. Dans la décennie 1970, Benny ONG, président de la Hip Sing Tong exerçait un pouvoir sans limite dans le Chinatown de New York. De nos jours, la Mafia sicilienne, les grandes sociétés criminelles de Turquie et de Russie, des triades dans les territoires chinois, les fédérations de yakuza.

  Traditionnellement, les OCT sont très bien implantées sur les façades maritimes des continent où résident des diaspora et où elles peuvent réaliser des opérations lucratives. Les OCT sont présentes dans tous les grands ports du globe et à côté des zones côtières, elles occupent de fortes positions dans certaines grandes prisons, où elles exercent le pouvoir concurremment avec l'administration pénitentiaire. Elles y commandent à des troupes de codétenus, mettant en place des hiérarchies parallèles, contrôlent les communications extérieures et développent de l'intérieur leurs activités illicites. 

  Si elles gardent un base territoriale, les OCT ne sont pas confinées dans un espace restreint et ne pratiquent pas la tactique du bunker. Elles sont plutôt tendance à essaimer dans des zones éloignées de leur foyer d'origine. Dans certains cas, elles élargissent purement simplement leur zone d'action en annexant de nouveaux territoires. Mais souvent, les OCT préfèrent nouer des alliances avec d'autres organisations transnationales ou avec des mafias locales. Les OCT, par le jeu des augmentations de l'aire de leurs activités, par la création de filiales extérieures, ou par ces alliances, dessinent de nouvelles frontières qui se superposent aux frontières politiques et aux limites des groupements économiques. Elles peuvent tracer à l'intérieur des États des aires régionales ou subrégionales (triangolo mafioso dans l'Ouest de la Sicile, Campanie soumise à la Camorra ; espaces supranationaux des cartels colombiens ou des triades chinoises).

 

 

Jean-François GAYRAUD et François THUAL, Géostratégie du crime, Odile Jacob, 2012; Aymeric CHAUPRADE, Géopolitique, Constances et changements dans l'histoire, Ellipses, 2003; Aymeric CHAUPRADE et François THUAL, Dictionnaire de géopolitique, Ellipses, 1999. Jean-Michel DASQUE, Géopolitique du crime international, Ellipses, 2008.

 

Complété le 21 Juin 2012. Relu le 16 novembre 2020

 

STRATEGUS

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commentaires

T
La géopolitique est chose assez subjective, malgré des variables lourdes qui la structurent. On peut trouver un intérêt géopolitique à n'importe quel territoire selon son idéologie. L'exemple type<br /> est ceux qui trouve un intérêt géopolitique à l'Afghanistan, alors que toute l'histoire de ce pays montagneux et enclavé, montre bien que l'intérêt géopolitique de ce pays reste faible, et ne<br /> pouvait en aucun cas générer l'intervention américaine.
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