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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 12:55

           Le mercantilisme est plutôt un terme global, et d'ailleurs polémique (employé par Adam SMITH pour stigmatiser une économie de marchand, comme le capitalisme par Karl MARX), et non le nom d'un courant de pensée en soi. Sont regroupées sous ce nom des pratiques et des théories économiques approximatives, qui dominent le XVIe et le XVIIe siècle européen, à un moment où s'affirment de façon définitive un certain nombre de royautés. Les questions économiques commencent à échapper à la théologie et aux théologiens en général (certains d'entre eux deviennent théoriciens du mercantilisme) dans une littérature très éclatée où apparaissent des noms aussi divers de Jean BODIN, Thomas MUM et William TEMPLE. L'économie politique se détache de la religion et de la morale. Ce mouvement intellectuel et de pratiques diffèrent tellement selon les nations que l'on peut parler de mercantilisme espagnol (bullionisme), français (colbertisme) et britannique (commercialisme).

Au fil des siècles, lorsque le mercantilisme laisse la place au libéralisme, des tenants du mercantilisme s'expriment encore (comme Friedrich LIST) et aujourd'hui, on peut trouver des éléments de mercantilisme dans certaines approches protectionnistes, et même en pleine mondialisation, un néo-mercantilisme donne de la voix. Tous ces mercantilismes possèdent un objectif commun, se mettre au service d'une puissance d'État. Le mercantilisme alimente la guerre comme la guerre alimente le mercantilisme.

 

         Pour de nombreux historiens, le mercantilisme apparaît "comme l'expression d'une triple nécessité économique, politique et sociologique. Nécessité de contrôler les mouvements de métaux précieux, dans une économie où les règlements scripturaires devaient à un moment ou à un autre se solder en or et en argent, nécessité politique pour des États dont les trésoreries s'alimentaient aux circuits internationaux de la bonne monnaie, nécessité économique enfin pour des entrepreneurs et des marchands dont les initiatives ne pouvaient se passer, ni à l'intérieur ni à l'extérieur, de la protection ou des privilèges accordés par la puissance publique" (Histoire économique et sociale du monde). "Pour favoriser la production nationale, tous les auteurs recommandent la même politique douanière : allègement des taxes frappant les exportations de manufacturés et prohibition de droit ou de fait pour les importations concurrentes. Chaque royaume, chaque république, cherche à réduire sa dépendance en diversifiant sa production, en valorisant ses exportations et en réduisant aux matières premières indispensables ses achats à l'étranger. Les progrès de la production nationale manufacturière, en augmentant dans les exportations la part de la valeur ajoutée, contribuent à l'équilibre commercial. L'activité de la marine complète ce dispositif stratégique de la "guerre d'argent". Les grandes compagnies de navigation et de colonisation doivent acheminer, au meilleur compte, les produits exotiques dont on ne pouvait se passer : bois de teinture, épices et ramener vers la métropole les métaux précieux qui continuent à fasciner marins, aventuriers et hommes d'État". 

         Le mercantilisme apparaît dans cette période d'affirmation de la souveraineté de l'État qui doit combattre à la fois les particularismes féodaux, l'universalisme de l'Église... et les autres États : il se trouve complémentaire et contemporain des doctrines politiques qui, dans le sillage de Nicolas MACHIAVEL, affirment la nécessité de la guerre pour l'État. (Arnelle LE BRAS-CHOPARD).

 

           Jean BODIN (1530-1596), dans les Six Livres de la République (1576), associe le premier théorie de la souveraineté de l'État et mercantilisme. Il reprend à son compte les idées exprimées par Nicolas MACHIAVEL (Discours sur la Décade de Tite-Live) et développées également par Giovanni BOTERO (1544-1617) dans Raison et gouvernement d'État (1589). Dans le chapitre V du Livre V des Six Livres de la République, intitulé "S'il est bon de s'armer et d'aguerrir les sujets, fortifier les villes et entretenir la guerre", il considère que la richesse de l'État est à la fois cause et conséquence de la guerre, celle-ci donnant à l'État les moyens de sa suprématie et constituant aussi un puissant antidote contre les guerres civiles qui pourraient ruiner son économie. Ce sont ces guerres civiles qui rendent les empires et les républiques mortelles et occasionnent infiniment plus de désastres que les guerres étrangères. Il s'agit donc de porter la guerre à l'étranger où les conflits s'exacerbent jusqu'à se transformer en guerre civile chez lui. Il est donc souhaitable à titre préventif de faire la guerre en se forgeant au besoin des ennemis s'il n'y en a pas (situation de toute façon plutôt rare...). Il prévoit le plan d'une armée nouvelle, peu différent de celui de RICHELIEU ou de LOUVOIS d'ailleurs, d'une armée composée si possible de sujets nationaux, entretenue par le prince mais qui ne correspond pas encore à la levée en masse (on en est très loin et composer une armée "nationale" demeure très difficile, mais l'idée est là... ). 

 

          Antoine de MONTCHRESTIEN (1576-1621), dans son Traité d'économie politique (1615), développe une théorie du mercantilisme français faisant de la guerre le meilleur moyen de consolider l'État, comme aussi le plus sûr dérivatif aux guerres civiles. Les guerres coloniales également peuvent jouer leur rôle dans la purgation des "humeurs peccantes" des sujets remuants. Pierre le Pesant de BOISGUIBERT (1646-1714), dans son Traité de la nature, culture, commerce et intérêt des grains (1707), théorise de la même manière. 

Ce mercantilisme français trouve son meilleur maître-d'oeuvre dans le ministre de Louis XIV (pendant 22 ans, de 1665 à 1683), Jean-Baptiste COLBERT (1619-1683), allant jusqu'à donner à ce mercantilisme le nom de colbertisme. Des mesures protectionnistes se sont multipliées pour accroitre les exportations et diminuer les importations. Les droits de douane intérieurs (entre provinces) sont réduits et la circulation à l'intérieur du pays (construction de routes et de canaux) accrue. Il fait de la France une des premières puissances économiques européennes, par une politique commerciale, une politique industrielle et une politique agricole où l'Etat intervient de plus en plus. "L'originalité de Colbert et du colbertisme ne doit pas être cherchée dans les principes mêmes du régime économique qu'il préconise : elle apparaît en pleine lumière, semble t-il, dans deux directions. D'une part, alors que le mercantilisme se présente ailleurs comme "une philosophie de comptable hargneux" (tel Laffemas qui, sous Henri IV, souhaitait que tous les importateurs soient pendus et étranglés), Colbert a fait de ces pratiques de gagne-petit un système prestigieux de gouvernement, où apparaît un souci inégalé de puissance et de grandeur. D'autre part, jamais avant Colbert, un homme d'État n'a poussé aussi loin, ne s'est efforcé de réaliser avec autant d'efficacité, jusque dans les moindres détails, toutes les conséquences qu'entraînait logiquement le mercantilisme : si l'Espagne et la France sont toutes les deux mercantilistes, la première voit son économie sombrer au moment même où la seconde connait une expansion sans précédent, parce que Colbert n'a négligé aucune aspect du système mercantiliste." (Jean IMBERT). Sa politique permit d'alimenter le trésor royal de manière à soutenir les nombreuses guerres du roi soleil, de manière tellement régulière qu'elle a finit par épuiser de nombreuses ressources mêmes du royaume. 

 

                Thomas MUM (1571--1641) soutient tant dans son Discours sur le commerce de l'Angleterre à destination des Indes orientales de 1621, que dans son England's Treasure by Forraign Trade de 1664, (publié à titre posthume), que pour mener à bien une guerre, il faut, outre l'argent, des forces humaines, des denrées, des munitions. Le meilleur représentant du mercantilisme anglais recherche également l'autarcie économique où le commerce, notamment le commerce maritime, soutenu par une marine militaire de haut niveau, assure les ressources à l'État... pour mener les guerres qui lui permettront d'augmenter le périmètre dans lequel s'affirme cette autarcie. 

Le bref mais populaire essai de William TEMPLE (1628-1699), Essay on the trade of Ireland de 1673, va dans le même sens. Il s'agit d'instaurer dans les colonies le même système commercial qu'en métropole, afin de garantir en priorité à celle-ci les marchandises et le numéraire dont elle a besoin. Cela fait de l'Angleterre le plus important commerçant du monde et une puissance internationale s'appuyant sur sa flotte de guerre. La volonté de puissance de la monarchie anglaise va de pair avec la "nécessité" d'en finir avec les révoltes et révolutions inspirées d'idées religieuses. Aussi, la fonction de purgation des "humeurs peccantes" trouve là une signification urgente. 

 

              Même au-delà de la période faste des idées mercantilistes, les idées mercantiliste sont favorisé, voire alimenté les conflits armés des XVIIe et XVIIIe siècle. Comme il s'agit d'augmenter la richesse du pays, en considérant le stock de richesses comme fixe, la seule façon de le faire est de mener la guerre. Les rivalités coloniales se développent dans un tel climat d'idées. Même si la pensée du XIXe siècle est dominée par les écoles libérales, plutôt favorables au libre-échange, la pratique politique continue d'être influencée par une vision mercantiliste. Les diverses politiques protectionnistes menées depuis s'en inspirent. 

 

              Friedrich LIST (1789-1846) développe dans la plupart de ses écrits (Das nationale system der politischen Okonomie, 1841) des idées qui doivent permettre à ses concitoyens allemands de bénéficier des progrès économiques, ce qui n'est possible que dans le cadre d'échanges équilibrés entre des nations à peu près du même développement industriel. "Toute nation en retard sur les autres pour l'industrie, le commerce ou la navigation, doit avant tout développer ses propres forces pour pouvoir ensuite entrer en libre concurrence avec des nations plus avancées.(...) Je sentais que l'Allemagne devait abolir ses tarifs intérieurs et, par l'adoption d'une politique commerciale uniforme vis-à-vis des étrangers, s'efforcer de rattraper le développement industriel et commercial qu'avaient réalisés d'autres nations au moyen de leur politique commerciale."

Ces idées présentent une analogie évidente avec le mercantilisme. L'objet essentiel de ses théories, à la fois politiques et économiques, est la puissance, même s'il l'associe au bien-être. Il se défend de revenir au mercantilisme, mais en fait, c'est le devoir de l'État de protéger ses intérêts économiques par une politique agressive. "A une époque où la science technique et mécanique exerce une si grande influence sur les méthodes militaires, où toutes les opérations de guerre dépendent, dans une si large mesure, du revenu national, où l'efficacité de la défense tient beaucoup au fait que la masse de la nation est riche ou pauvre, intelligente ou stupide, énergique ou noyée dans l'apathie ; que ses sympathies sont exclusivement tournées vers la patrie ou partiellement vers les pays étrangers, qu'elle peut rassembler une foule ou un petit nombre d'individus pour la défendre, il convient de mesurer la valeur des manufactures d'un point de vue politique." 

 

                  Alexander HAMILTON (1757-1804), le fondateur du parti fédéraliste, une génération avant, écrit des plaidoyers (Works, rassemblés en 1904, 12 volumes, Henry Cabot Lodge, Federal Edition, New York et Londres) en faveur d'une marine militaire et d'une flotte marchande américaines, où il mêle les arguments politiques et économiques. Convaincu, au contraire de MONTESQUIEU ou d'Adam SMITH, que le commerce peut être la cause de guerres, il pense qu'il faut que les jeunes États-Unis se préparent à développer leur industrie naissante, et elle ne peut le faire qu'en adoptant une politique protectionniste inspirée du mercantilisme. 

 

                   Pour Edward Mead EARLE, "comme Hamilton, List fut l'un des principaux acteurs du renouveau mercantilisme dans le monde moderne. Qu'elles qu'aient pu être les vertus du mercantilisme au XVIIe et XVIIIe siècles, sa contrepartie moderne a été une force incendiaire dans un monde terriblement inflammable et explosif. Le néo-mercantilisme est d'autant plus dangereux qu'il opère dans notre société moderne hautement intégrée. Il a partie liée avec le système de guerre. A un degré qui aurait fait honte aux mercantilistes de jadis, il a utilisé le pouvoir de l'État pour rehausser le pouvoir d'État. Tous les vieux expédients ont été renforcés par une foule de nouvelles mesures sous forme de stocks et de subventions. Le nationalisme économique pratiqué dans le demi-siècle qui suivit 1870 a engendré l'économie, l'état et la guerre totalitaires, si inextricablement liés qu'il est devenu impossible de dire lequel en est la cause et lequel la conséquence. Au nom de la sécurité nationale, l'autorité politique s'est étendue à presque tous les domaines de l'activité humaine. Les explosions de 1914 et de 1939 furent la conséquence presque inévitable de tout ceci. On ne peut les comprendre que par rapport aux concepts de pouvoir de l'Europe du XIXe siècle. La pensée d'Adam SMITH, d'Alexander HAMILTON et de Friedrich LIST fut conditionnée par le fait qu'ils étaient respectivement britannique, américain et allemand. Mais ils s'accordaient sur certains principes de l'art de gouverner. Tous comprenaient que le pouvoir militaire se bâtit sur des fondements économiques et chacune prôna un système économique national qui répondit le mieux aux besoins de son pays. Que le monde fut accablé par le fait du néo-mercantilisme n'est pas forcément leur faute. Car tant que les nations continueront de croire en un nationalisme effréné et en la souveraineté absolue, elles continueront d'utiliser toutes les mesures qui, selon elles, garantissent le mieux leur indépendance et leur sécurité."

 

              Dans sa recherche d'une nouvelle conceptualisation de la guerre économique, Fanny COULOMB fait état d'un néo-mercantilisme. "Le terme de "néo-mercantilisme" a parfois été utilisé pour qualifier certaines analyses contemporaines mettant en avant les rivalités économiques internationales et l'utilisation par les États des pays industrialisés d'une nouvelle forme d'interventionnisme économique. Les fondements théoriques de ces analyses restent flous, même s'ils peuvent être rattachés au courant "néo-réalistes" (J.J. ROCHE, Théorie des relations internationales, Montchrestien, 1994), ainsi qu'à l'analyse mercantiliste, listienne et institutionnaliste.

L'analyse néo-mercantiliste est empirique et descriptive ; elle revendique d'ailleurs son "réalisme", qui contraste avec l'irréalisme des hypothèses de la théorie orthodoxe. (...) Cependant, même si plusieurs auteurs inscrits dans cette perspective ont voulu développer un nouveau champ théorique, en marge des analyses libérale et marxiste des relations internationales, le débat est resté très dispersé, notamment du fait de la grande diversité des instruments d'études employés. Un trait distinctif réside dans la mise en évidence de l'imbrication des objectifs politiques et économiques des États sur la scène internationale ; en outre, ces analyses rejettent généralement l'idée d'une évolution progressive vers une économie sans frontières, et identifient de nouveaux champs d'affrontement interétatiques, non plus limités à un niveau national, mais régional."

Elle cite Robert GILPIN (The political Economy of International Relations, Princeton university Press, 1987) qui présente une théorie structurelle comme alternative aux trois "idéologies classiques" des relations internationales, libérale, marxiste et nationaliste. Cet auteur se réfère directement à la théorie mercantile et insiste sur l'évolution des structures du système international et sur le jeu contradictoire des différentes ambitions nationales dans les négociations internationales en matière monétaire, commerciale... dans un contexte économique international marqué par le chômage et les inégalités de développement. Il pointe les dangers d'une résurgence du protectionnisme et de guerres commerciales entre grands blocs régionaux. D'autres économistes, au début des années 1990, comme L. THUROW (La maison Europe, superpuissance du XXIe siècle, Calmann-Lévy, 1992) ont défendu la thèse d'une rivalité/confrontation entre les trois pôles de la Triade Europe-Japon-États-Unis, avant que la Chine occupe les esprits des géo-stratèges. Les firmes multinationales participent à ce processus de régionalisation économique, car elles restent attachées à leur pays d'origine. Dans ce système de quasi-blocs pratiquant entre eux un commerce "administré", la compétition n'est plus militaire mais économique. L'État est sollicité pour pallier la faible compétitivité de l'économie nationale, même si en retour les firmes bénéficiaires n'accordent pas à celui-ci la même bienveillance. Fanny COULOMB s'interroge, avec Jacques FONTANEL (L'avenir de l'empire américain, dans Civilisation, globalisation, guerre, Discours d'économistes, Presses Universitaires de Grenoble, 2003) sur la pertinence du concept de guerre économique pour caractériser ce type de situation, mais le néo-mercantilisme anime l'esprit de bien des programmes économiques nationaux. 

Fanny COULOMB le reconnaît bien d'ailleurs plus loin : "La logique néo-mercantiliste développée ces dernières années a également conduit à élargir l'analyse de la sécurité nationale à la sphère économique". Des études en nombre comme celles de A. O. HIRSCHMANN de 1945 (Foreign Trade and national power, republiée en 1980 sous le titre National power and the structure of foreign trade, à Berkeley, University of California Press) montrent les politiques d'assistance technique et commerciale des États. Il existe encore un lien fort entre commerce extérieur et puissance d'une nation. Cet auteur a élaboré ce qu'on appelle le coefficient de Gini, qui mesure la dépendance d'un pays vis-à-vis de l'extérieur, et par là, sa vulnérabilité. Thomas SCHELLING (international Economics, Allyn and Bacon,1958), David BALDWIN (economic Statecraft, printon University, 1985), chacun à leur manière, indiquent comment les États utilisent certains instruments (protectionnisme, sanctions économiques, contrôle de produits stratégiques, actions diplomatiques diverses, espionnages de tout genre...) pour intervenir dans une économie certes mondialisée mais soumise encore à des logiques régionales. Une illustration de ce phénomène se trouve dans la politique économique allemande récente (2010), où l'essor des exportations de l'Allemagne se fait aux dépens de ses partenaires de l'Union Européenne, dans une perspective uniquement nationale.

 

Fanny COULOMB, contribution Pour une nouvelle conceptualisation de la guerre économique, dans Guerre et Economie, sous la direction de Jean-François DAGUZAN et Pascal LOROT, Ellipses, collection référence Géopolotique, 2003.  Michel BEAUD, Histoire du capitalisme de 1500 à 2000, Seuil, 2000. Pierre DEYON, tome 2 sur Les hésitations de la croissance, 1580-1740, d'Histoire économique et sociale du monde, sous la direction de Pierre LEON, Armand Colin, 1978. Edward Mead EARLE, Les maitres de la stratégie, tome 1, Berger-Levrault, collection Stratégies, 1980. Armelle LE BRAS-CHOPARD, La guerre, Théories et idéologies, Montchrestien, collection Clefs/Politique, 1994. Jean IMBERT, article Colbertisme dans Encyclopedia Universalis, 2004. Till Van TREECK, Victoire à la Pyrrhus  pour l'économie allemande, Le Monde diplomatique, Septembre 2010.

 

                                                                                                                                 ECONOMIUS

 

Relu le 9 janvier 2020

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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commentaires

M
La taxe française devient de plus en plus une "oeuvre d'art" jamais nous n'aurions été autant taxé qu'à ces moments présents de l'histoire! Vous possédez de l'or, un conseil, vendez en Belgique
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G
<br /> <br /> ? C'est une histoire belge? Un conte de Père Noël? De la propagande belge en provenant d'un banquier belge? Quel rapport avec le mercantilisme et la guerre? La Belgique serait-elle née alors,<br /> selon vous, précisément de l'étroitesse de ces rapports, dans ce commentare si court qu'il semble plein de sous-entendus?<br /> <br /> <br /> <br />

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