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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 09:59

     Économiste américain considéré comme l'un des plus influents du XXe siècle, Milton FRIEDMAN, par un long et patient travail de harcèlement envers les keynésiens, qui s'étale sur un demi-siècle, est le principal artisan de la restauration des thèses pré-keynésiennes. Il influence encore les politiques économiques monétaristes occidentaux et même au-delà, dans ce qu'il appelle, selon une formule très contestée, "le cadre monétaire et fiscal pour la stabilité économique". Dès 1948, dans un article de l'American Economic Review, il avance l'idée d'imposer aux autorités monétaires le respect d'une norme de croissance de la masse monétaire calée sur le taux de croissance "naturel" de l'économie. En un sens, si l'on s'en tient à cet objectif, la stabilité monétaire et des masses de capitaux n'est pas réellement au rendez-vous au bilan de toutes ces politiques monétaristes promues à grand renfort de médias et de chaires d'université. Il n'est d'ailleurs pas certain que ses observations aient été réellement suivies dans la réalité : il y a loin du discours libéral aux politiques effectivement mis en oeuvre. 

 

La crise des années 1970 favorable à une diffusion de ses idées

     Christian TUTIN situe son activité dans un contexte bien précis : "La crise des théories et des politiques keynésiennes, mises en difficulté par la coexistence, dans les années 1970, de l'inflation et du chômage, l'ont fait passer du statut d'apôtre isolé du libéralisme économique à celui de grand inspirateur de la révolution néo-libérale.

Jusqu'à sa mort en 2006, il a été de tous les débats internationaux. Partisan résolu des changes flexibles lorsque le système de Bretton Woods s'est effondré, convaincu de l'échec inéluctable de la monnaie unique européenne, il a aussi été l'ardent propagandiste, de par le monde, des politiques néolibérales. Les "chicago boys" qui ont sévi dans divers pays du tiers-monde, dont le Chili de Pinochet, étaient des disciples de Friedman.

Au plan théorique, l'oeuvre de Friedman a consisté à reprendre la tâche que s'était fixée Fisher quarante ans plus tôt : réhabiliter la théorie quantitative de la monnaie, et ce faisant imposer peu à peu l'idée que Keynes et les keynésiens péchaient par leur "ignorance de la monnaie".

Dans son offensive contre ces derniers, il a d'abord multiplié les arguments empiriques en faveur de la stabilité de la fonction de demande de monnaie, affirmant contre Keynes, qui y voyaient une source majeure d'instabilité, que celle-ci était toujours et partout une fonction stable du revenu réel, et qu'en conséquence la relation entre masse monétaire et niveau général des prix devait être considérée comme une relation causale allant de la première au second. Il s'est également attaqué à la fonction de consommation pour montrer l'instabilité de la relation entre consommation et revenu courant, et ruiner ainsi la notion de multiplicateur sur laquelle s'appuient les politiques keynésiennes de relance. Enfin, il a remis complètement en cause la possibilité même d'un arbitrage entre inflation et chômage, tel que le visaient les politiques de "pilotage en douceur" (fine tuning) des années 1960. Cette thèse est exposée dans un article de 1968 sur "le rôle de la politique monétaire" (...) où il soutient que la politique monétaire ne doit viser aucun objectif réel (emploi ou taux de croissance du PIB) mais exclusivement le contrôle de la masse monétaire, et par là la stabilité des prix. Ainsi les effets potentiellement néfastes de la monnaie seront-ils neutralisés et l'équilibre "naturel" pourra être atteint sur les marchés, à condition évidemment qu'ils soient concurrentiels. Le maintien d'une politique monétaire "activiste" ne peut, selon lui, que déboucher sur l'accélération de l'inflation. Parce qu'elle est potentiellement dévastatrice, la politique monétaire doit donc consister à n'en avoir aucune, ou plus exactement à assurer la "neutralité" de l'offre de monnaie.

Cet article a marqué une étape essentielle du débat entre keynésiens et libéraux ; en remettant en cause la validité théorique de la "courbe de Philippes", qui établissait une relation inverse entre inflation et chômage et confortait une explication de l'inflation par les coûts, il sapait en effet les fondements mêmes des politiques de réglage conjoncturel de la demande globale.

L'article de Friedman laissait toutefois subsister une "fenêtre" d'efficacité de la politique monétaire "à court terme", le temps que les agents économiques adaptent leurs anticipations d'inflation. La critique s'est radicalisée avec les nouveaux classiques, qui tenteront de montrer, en adoptant la double hypothèse d'anticipations rationnelles (c'est-à-dire dépourvues d'erreurs systématiques) et d'ajustement immédiat des marchés,que même à court terme la politique monétaire ne peut rien contre le chômage. On passe ainsi de la neutralité de la monnaie "à long terme" à la "super-neutralité", c'est-à-dire à la négation de toute influence de la monnaie sur l'équilibre réel."

 

Le travail théorique de FRIEDMAN

    Jean-Marc DANIEL précise les éléments de son travail théorique en tant que monétariste : "Auteur abondant, Milton Friedman cultive plusieurs registres, celui de l'universitaire rigoureux comme celui du militant et du polémiste habile qui soutient le Parti républicain et tient une chronique dans le magazine Newsweek. Ses ides trouvent leur cohérence dans l'opposition systématique au keynésianisme dominant des années où il commencer sa carrière. Il s'emploie à démontrer que la politique économique inspirée par John Maynard Keynes et ses discipline n'a aucun impact sur la croissance, que ce soit par l'usage de la politique monétaire, de la politique de change ou de la politique budgétaire.

Son raisonnement porte principalement sur l'aspect monétaire de l'économie. Friedman part de ce que les économistes appellent l'équation quantitative de la monnaie dans sa forme p.T = M.V (p comme prix, T comme Volume des transactions, M comme la Masse monétaire et V comme vitesse de circulation de la monnaie), qui exprime une relation de proportionnalité entre la quantité de monnaie nécessaire pour réaliser des transactions au cours d'une période donnée et la valeur monétaire de ces transactions. Dans une monumentale étude historique qu'il publie en 1963 avec Anna Schwartz (Une histoire monétaire des États-Unis, 1867-1960), il établit qu'à long terme V décroit, tandis qu'à court terme elle croit, si bien que V est constante en moyenne dans la période d'efficacité de la politique économique. Il considère, en outre, que le mécanisme monétaire déterminant est celui de la demande de monnaie, c'est-à-dire des besoins en monnaie estimés par les agents économiques et non pas celui de l'offre de monnaie, c'est-à-dire de la quantité de monnaie mise en circulation par la banque centrale. Toute augmentation de la masse monétaire, décidée par les autorité monétaire et non désirée par les agents économiques est sans effet sur le comportement de ces derniers et donc ne modifie pas T ; V étant constante, elle se traduit par une hausse des prix.

A partir de là, Friedman développe une théorie de l'inflation qu'il résume dans la formule : "l'inflation est partout et toujours un phénomène monétaire", formule qui lui vaut le qualificatif de monétariste. Il s'oppose en particulier aux économistes qui, s'inspirant des travaux du Néo-Zélandais Alban William Phillips, font de l'inflation un moyen de réduire le chômage. Pour Friedman, l'inflation traduit une augmentation de la masse monétaire et n'a aucun lien avec le chômage. Elle le ferait baisser si elle conduisait à une baisse du salaire réel. Mais, si les salariés se laissent d'abord surprendre, n'attachant d'importance qu'à leur salaire nominal, ils réalisent vite la situation et demandent des hausses de salaire afin de rétablir leur salaire réel.

En ce qui concerne la politique de change, Friedman s'oppose là encore à la vision keynésienne d'un système de change fixe dans lequel la dévaluation, augmentant les débouchés à l'exportation et donc la demande, a un effet de relance. Pour lui, les changes fixes sont dépassés : le prix d'une devise, comme les autres prix, relève du marché et non d'un accord entre les autorités monétaires. Il préconise l'adoption d'un système de changes flottants, c'est-à-dire de laisser le cours des monnaies se fixer librement, au jour le jour, sur le marché des changes. Il en attend, en particulier, la possibilité pour les banques centrales de concentrer leur action sur les problèmes monétaires internes.

En ce qui concerne la politique budgétaire, il se fonde sur sa théorie du revenu permanent. Il considère que la consommation n'est pas un acte instantané mais que chaque consommateur inscrit ses dépenses dans une perspective longue, dans laquelle il intègre l'évolution probable de son revenu. Par conséquent, toute mesure de relance par injection de revenus supplémentaires liée à une augmentation des dépenses publiques ou à une baisse des impôt modifie la situation de court terme, mais peu le revenu permanent, si bien qu'elle n'a aucun impact durable.

Selon Milton Friedman, l'intervention de l'État perturbe donc l'économie de marché plus qu'il ne la régule, y introduisant soit l'inflation, soit la déflation, comme en 1929."

 

Un oeuvre plus lue comme opinion que comme science source de programmations publique

     L'oeuvre de Milton FRIEDMAN a plus d'impact dans la presse économique spécialisée ou dans la presse d'opinion que sous la forme de livres. Toutefois, on peut suivre la cohérence forte de sa pensée à travers une vingtaine d'ouvrages, de Taxing to Prevent Inflation : Techniques for Estimation Revenue Requirements, avec Carl SHOUP et Ruth P. MACK publié en 1973 (Columbia University Press) à Money mischief : episodes in monetary history publié en 1992 (Harcourt Brace Jovanovich), en passant notamment par The Quantity Theory. A Retastement (La théorie quantitative de la monnaie. Une nouvelle présentation) de 1968 ou Capitalisme and Freedom (Capitalisme et Liberté) de 1962 (traduction française en 1971, chez Calmann-Lévy) ou encore Free to Choose (Penguin Books) de 1980 (La liberté du choix, Belfond, 1980).

On remarquera une relative dispersion et une certaine parcimonie dans l'édition française de ses oeuvres. Le texte de la Théorie quantitative de la monnaie, par exemple est disponible seulement dans l'édition de textes choisis par R. S. THRON (Dunod, 1971). Toutefois sont également disponible en langue française La monnaie et ses pièges (Dunod, 2002), Inflation et systèmes économiques (réédition 1985, Presses Pocket) et Prix et Théorie économique (Economica, 1983). Free to Choose (La liberté du choix) qui n'est qu'une sorte de novellisation d'une série de dix émissions télévisées du même nom, rédigé conjointement par Rose et Milton FRIEDMAN, constitue plus une sorte d'allégorie du marché et du capitalisme qu'une argumentation scientifique de leurs mérites face à d'autres systèmes économiques. Diffusée en pleine résurgence du libéralisme, elle est rediffusée en 1990, émission qui semble alors, de par le changement de conjonctures économiques plus une défense qu'autre chose... Elle est disponible sur le site Ideachannel.com.

 

La théorie quantitative de la monnaie

   La théorie quantitative de la monnaie. Une nouvelle présentation, de 1956 marque le retour au coeur des débats macroéconomiques de l'après-guerre de cette théorie. C'est d'ailleurs la première grande contre-attaque théorique d'envergure à l'encontre de l'orthodoxie keynésienne. Il s'agit en fait de l'article introductif d'un ouvrage édité sous la direction de Milton FRIEDEMAN la même année, Studies in the Quantity Theory of Money, qui rassemble principalement des contributions empiriques, dont une étude importante de Philip CAGAN (The Monetary Dynamics of Hyperinflation). 

   Jean Sébastien LENFANT présente le double objectif de l'économiste : "à la fois prendre des distances avec la version traditionnelle de la théorie quantitative de la monnaie et (...) contrer les positions anti-quantitativistes des keynésiens orthodoxes." 

La tradition en économie, explique t-il, "considère que la quantité de de monnaie M nécessaire pour réaliser des transactions pendant une période donnée est dans une proportion fixe avec la valeur monétaire de ces transactions. De plus, la production Y de l'économie est toujours suffisante pour qu'il n'y ait pas de chômage. Par conséquent, toute augmentation de la quantité de monnaie en circulation (suite à une augmentation de l'offre de crédit bancaire, par exemple) sera sans effet sur le niveau de la production. La même quantité de produit sera achetée avec une plus grandes quantité de monnaie. Puisque la vitesse de circulation de la monnaie V est une constante (une donnée institutionnelle invariable à court terme, qui indique le nombre moyen de transaction par unité monétaire), le niveau des prix P est la seule variable d'ajustement aux variations de l'offre de monnaie. Selon les keynésiens orthodoxes, l'équation quantitative (MV=PY) est pertinente, mais, lorsque le taux d'intérêt est trop faible, en situation de "trappe à liquidités", toute augmentation de l'offre de monnaie est conservée sous forme d'encaisses spéculatives. Ce n'est plus P qui sert de variable d'ajustement, c'est la vitesse de circulation.

La réhabilitation qu'entreprend Friedman de (cette théorie) consiste à concilier plusieurs contraintes. Tout d'abord, se départir du caractères mécaniques de ces explications. Ensuite, théoriser une hypothèse empirique : la stabilité de la demande de la monnaie et de la vitesse de circulation, conçues comme des fonctions et non comme des constantes. Enfin ne pas négliger l'explication du niveau des prix. Pour cela, Friedman présente la théorie quantitative comme une théorie de la demande de monnaie. La monnaie est un actif parmi d'autres, une manière de détenir de la richesse, que l'on peut traité formellement comme la demande de n'importe quel bien, à condition d'introduire une dimension intertemporelle. La demande d'encaisses réelles d'un agent (demande de monnaie exprimée en valeur réelle, (c'est-à-dire déflatée du niveau général des prix) est une fonction qui dépend, de manière simplifiée :

1 - de la contrainte de richesse, la richesse étant assimilée par Friedman au revenu permanent, c'est-à-dire à la valeur actualisée des revenus présents et futurs des agents ;

2 - du rendement relatif de la monnaie par rapport aux autres actifs financiers (actions, obligations) ;

3 - des anticipations d'inflation ;

4 - des préférences des ménages.

Finalement, à la différence de la version traditionnelle, "la quantité moyenne de monnaie détenue par dollar de transactions est elle-même considérée comme résultant d'un processus économique d'équilibrage (entre l'offre et la demande de monnaie), et non comme une donnée physique". Dans ce cadre général, Friedman définit un quantitativiste comme celui qui suppose que la fonction de demande de monnaie est stable, ce qui n'est pas incompatible avec des variations importantes de la vitesse de circulation, comme le montre Philip Cagan ; que les facteurs qui affectent l'offre et la demande de monnaie sont indépendants ; que la fonction de demande de monnaie demeure très sensible à de faibles taux d'intérêt, ce qui revient à nier les situations (keynésiennes) de "trappe à liquidités". 

   Notre auteur précise, dans cette origine de la contre-révolution monétariste, que en 1968, dans The Role of Monetary Policy (American Economic Review, vol 58, 1968), Friedman livrera les implications politiques de sa théorie. Dans les faits, l'hypothèse empirique de stabilité de la demande de monnaie permet de rétablir les propositions politiques essentielles d'un quantitativiste : la variation de la demande étant lente et graduelle, les modifications importantes du revenu à court terme proviennent nécessairement des variations de l'offre nominale de monnaie, et elles alimentent les phénomènes inflationnistes. Dans l'Histoire monétaire des États-Unis, 1867-1960 (de 1963), Milton Friedman et Anna Schwartz soutiennent que les variations monétaires ont généralement été la cause, plus que la conséquence, de récessions majeures. Se succèdent alors de nombreuses études empiriques sur la demande de monnaie. Le débat attire l'attention sur l'aspect déstabilisateur des politiques d'accompagnement monétaire des relances expansionnistes keynésiennes. La conclusion théorique est qu'il vaut mieux assurer la stabilité des prix à long terme en faisant croître la masse monétaire à un taux fixe correspondant à celui de la production. Ces recommandations inspireront directement la politique monétaire de la Réserve fédérale aux États-Unis, particulièrement dans les années 1980, sous les présidences de Ronald Reagan, et la stabilité des prix figure dans les tout premiers objectifs de la Banque centrale européenne."

 

Capitalisme et liberté

    Dans Capitalisme et liberté, publié en 1962, Milton FRIEDMAN expose sa thèse de la liberté économique comme condition nécessaire à toute liberté politique. Ce livre, qui s'adresse à un large public, fait l'apologie (très intelligente) du libéralisme en y exposant les travaux de ses collègues de l'Université de Chicago (Frank KNIGHT, Froedrich HAYEK et George STIGLER). Il y défend, plus que dans d'autres ouvrages d'économie, ses convictions philosophiques et politiques. Écrit à une époque où la Grande Dépression était encore dans tous les esprits, à un moment où les dépenses fédérales d'infrastructures, sociales et de la défense augmentaient fortement. Il se situe dans une vision du libéralisme philosophique où le gouvernement a un rôle très limité et peu centralisé. Sont abordées successivement :

- les relations entre liberté économique et liberté politique ;

- le rôle du gouvernement dans une société libre ;

- le contrôle de la monnaie ; 

- le commerce international et les accords commerciaux où il défend la fin du système de Bretton Woods et son remplacement par un système de changes flottants (régime dans lequel nous vivons aujourd'hui), ainsi que la fin des barrières protectionnistes (très loin à l'heure actuelle de l'être... même et sans doute surtout, aux États-Unis) ;

- la politique fiscale ;

- le rôle du gouvernement dans l'éducation (chèque éducation pour les étudiants...) ;

- capitalisme et discrimination, celui-ci étant le meilleur système pour éviter celle-ci ;

- monopole et responsabilité sociale des entreprises et des travailleurs, où l'auteur distingue 3 types de monopoles : public, privé et de réglementation publique. Ces derniers doivent être très limités et les entreprises doivent, dans sa "doctrine de responsabilité sociale" se préoccuper de la "société" et non du profit seul, ceci ne pouvant mener qu'au totalitarisme. Nous nous demandons si Milton FRIEDMAN joue au naïf ou considère réellement l'entreprise comme le centre de la responsabilité sociale. Dans ce cas, on pourrait parler de défaite idéologique, en provenance du monde des entreprises lui-même! ;

- professions réglementées réduites au strict minimum, le marché devant seul permettre de distinguer les meilleurs avocats, médecins... des autres ;

- redistribution des revenus : thèse de l'impôt progressif, qui permet une réelle redistribution des richesses produites, jusqu'à un impôt négatif... ;

- mesures de l'État providence qui freine la réelle redistribution que seule un système fondé sur la "responsabilité des entreprises" peut assurer ;

- réduction de la pauvreté, avec l'instauration d'un revenu minimum. Cette disposition est défendue par une fraction de la gauche américaine, au-delà de celle qui adhère au propositions de FRIEDMAN. Une partie du libertarisme américain lutte pour celle-ci).

 

Christian TUTIN, Une histoire des théories monétaires par les textes, Flammarion, collection Champs, 2009. On y trouve des extraits de l'article de FRIEDMAN sur le Rôle de la politique monétaire (American Economic Review, vol 58, 1968, traduction d'André CABANNES).

Jean-Sébastien LENFANT, La Théorie quantitative de la monnaie, 1956 ; Jean-Marc DANIEL, Milton Friedman, dans Encyclopedia Universalis, 2014.

 

Relu le 26 septembre 2021

 

 

 

 

 

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