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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 15:21

           A l'inverse de la notion de marxisme occidental, inventée pour désigner certains courants de la philosophie marxiste qui se sont développés en Europe occidentale à partir de la première guerre mondiale et qui se distinguent ou s'opposent à l'orthodoxie marxiste "orientale", souvent assimilée purement et simplement au soviétisme, nous pouvons parler de marxismes russes (pour les marxismes chinois, et plus généralement au Sud ou à l'Est de la Russie... il s'agit encore d'autres philosophies marxistes avec leurs fortes particularités..). A condition de bien faire remarquer que le marxisme russe ne se résume ni ne se confond avec le bolchévisme. Avant les révolutions de 1905 et de 1917, il existe des tendances marxistes bien diverses, dont certaines fortement influencées par une forme d'anarchisme. Après la chute de l'URSS, il existe encore des marxismes russes, dont malgré l'opacité de la politique intérieure russe et une répression plus ou moins ouverte, nous pouvons percevoir quelques manifestations qui ne se résument pas au nationalisme ou à la nostalgie d'empire. Ces derniers marxismes d'ailleurs pourraient avoir un rôle renouvelé si les conditions socio-économiques actuelles s'aggravent... Il faut donc parler de marxisme sur trois temps, le passé, le présent et le futur.

 

Une mouvance très diverse...

    Le marxisme-léninisme ne constitue qu'une des formes de la mouvance marxiste russe, et celui-ci est plutôt "tardif", même s'il domine des années 1920 aux années 1980. Avant lui, puisque le terme ne fait son apparition qu'à la fin des années 1920, se combattent et combattent le tsarisme et ses avatars, avec des décalages dans le temps et l'immense espace russe, le Bund, les différentes tendances du parti ouvrier social-démocrate et encore avant la diffusion du marxisme proprement dit en Russie, les narodniks.

Le milieu (social et économique russe, idéologique orthodoxe, structure politique pyramidale) où se développe ces marxismes russes explique en grande partie les aspects autoritaires et violents que prend le marxisme dominant après la révolution manquée de 1905, et encore plus après la révolution de février 1917... Les débats qui agitent le courant marxiste russe sont bien d'une autre nature que ceux qui orientent l'évolution des marxismes à l'Ouest, et cela explique en partie le profond décalage - alors même que le parti communiste soviétique veut imposer ses vues - entre les philosophies marxistes occidentales et orientales.

 

     Le marxisme émerge lentement en Russie, entre 1875 et 1900, la première organisation s'en réclamant datant de 1877. Ce groupe de discussion - la Ligue des travailleurs de la Russie du Nord (Petrograd), dirigé par Gueorgui PLEKHANOV (1856-1918) - réunit des travailleurs soucieux de combattre le régime tsariste. Cette période est marquée par la lutte entre marxistes et narodniks (populistes), ces derniers dominant largement dans le mouvement révolutionnaire. Georges PLEKHANOV milite d'abord dans le mouvement populiste avant de se familiariser avec les idées marxistes. C'est en se détachant du narodnisme que prend forme le marxisme comme forme de pensée distincte et mode d'action distinct. C'est seulement en 1883, exilés à Genève après l'assassinat du tsar Alexandre II, que PLEKHANOV et Pavel AXELROD (1850-1928) défendent la nécessité de rompre avec les doctrines des populistes, qui se basent sur la paysannerie, et prônent le développement d'une organisation révolutionnaire orientée vers la classe ouvrière. Ils fondent une nouvelle organisation, le Groupe pour l'émancipation du travail, qui rédige en 1885, le premier programme social-démocrate (marxiste, dans la terminologie de l'époque en Russie).

 

Du narodnisme au marxisme

       Le narodnisme (dont l'apogée se situe dans les années 1870), sur et contre lequel s'édifie d'abord le marxisme russe, formé surtout par des jeunes étudiants et étudiantes issus des milieux petits-bourgeois, se donne pour objectif d'éduquer le peuple paysan (la classe ouvrière n'existe pratiquement pas....) sur les causes de sa condition (souvent servile) et pour se soulever contre la tyrannie tsariste, alors exprimée directement par les grands propriétaires fonciers. Premiers à tenter de mobiliser la population, ces étudiants se qualifient le plus souvent de socialistes, même si les idées qu'ils défendent sont généralement plus proches de l'anarchisme que du socialisme. En fait, dans les conditions de la clandestinité et de la la lutte terroriste, le narodnisme est un mouvement qui embrasse beaucoup d'idées et de tendances. Son aile gauche, pour adopter une terminologie qui rend les choses compréhensibles mais qui les figent un peu, exprime des idées anarchistes ou vaguement socialistes, ouvertes aux méthodes terroristes. Ils voient dans ces méthodes un moyen de démontrer la faiblesse et la vulnérabilité des têtes du régimes tsariste, que ce soit le Tsar lui-même, les chefs de la police et les plus importants propriétaires terriens. L'aile droite du narodnisme est composé de bourgeois démocrates qui comptent, progressivement et par la pression diplomatique et morale, avancer vers plus de libertés politiques et un régime parlementaire, à l'image des "démocraties" occidentales (à ce moment-là surtout la France et la Grande Bretagne). 

Raphaëlle D., à laquelle nous empruntons beaucoup de ces informations, indique bien les trois grandes divergences entre marxistes et théoriciens du narodnisme :

- sur les perspectives de développement économique en Russie. Dans les années 1870-1880, on pouvait démontrer, dans l'état des connaissances alors, que la Russie ne passerait pas par une étape de capitalisme industriel. Alors que les théoriciens populistes affirment que la Russie peut passer directement de la production artisanale à un "socialisme" (selon les schémas "perçus" de FOURIER ou de SAINT-SIMON), PLEKHANOV pense, avec ses amis, que le système capitaliste allait se développer en Russie, et que ce développement renforcerait le poids de la classe ouvrière ;

- sur les méthodes d'action. Les narodniks de gauche font l'apologie du terrorisme individuel, la "propagande par l'acte" capable de réveiller la conscience révolutionnaire du paysan, se basant sans doute sur la longue tradition des révoltes paysannes (dont certaines longues et profondes peuvent permettre des révolutions politiques). Les marxistes, qui ne le rejette pas au début finissent par prendre une position très ferme : non à la terreur individuelle, oui à une "terreur de masse" "dirigée" contre l'ensemble de la classe dirigeante. Le mot d'ordre promu par PLEKHANOV est "Éducation, propagande et organisation" dans le but ultime d'une insurrection armée de la classe ouvrière, championne de tous les opprimés ;

- sur l'hégémonie justement de la classe ouvrière. Dès 1889, à la deuxième internationale, les marxiste russes affirment que la classe ouvrière doit diriger la paysannerie.

      Les divergences à l'intérieur du mouvement marxisme découlent en partie de la dynamique du conflit avec le narodnisme. LÉNINE et Pierre STRUVE (1870-1944), qui rédige en 1898, le manifeste du premier Congrès des sociaux-démocrates (Parti ouvrier social-démocrate de Russie - POSDR) luttent contre lui. Dans  ses Notes critiques, Pierre STRUVE démontre que le capitalisme se développe en Russie, et qu'une phase de développement capitaliste y est inévitable. D'accord avec PLÉKHANOV sur cet aspect, LÉNINE rédige alors Le développement du capitalisme en Russie (1897), en se donnant pour tâche essentielle, même s'il lui faut accepter de l'aide (idéologique mais surtout matérielle) de la part de membres du mouvement qui secoue alors le pays. Après une période où les deux leaders se partagent (ils travaillent ensemble depuis les années 1890) le travail - à PLEKHANOV les questions philosophiques, ce qui fait de lui véritablement le premier philosophe marxiste russe, à LÉNINE les questions sociopolitiques - ils divergent de plus en plus sur les modalités de prise de pouvoir. Le POSDR est surtout formé, lors de sa création - là aussi, il y a sans doute une certaine simplification, due à la destructions d'archives et... à la disparition de très nombreux militants due à une féroce répression - de deux grandes tendances :

- Les cercles socio-démocrates qui se multiplient, l'un des plus importants (LÉNINE, MARTOV) étant la Ligue de Saint Petersbourg pour la libération de la classe ouvrière ;

- Le Bund, qui organise les travailleurs juifs, basé surtout à Minsk.

    Les grands débats se centrent sur l'existence ou non de deux fortes organisations autonomes (juives et non-juives) au sein du Parti et sur les alliances prioritaires à nouer, soit avec la masse des travailleurs ouvriers, soit avec la bourgeoisie progressiste, soit encore avec les étudiants.  Déjà la problématique Réforme/Révolution traverse le courant marxiste, LÉNINE et PLEKHANOV luttent contre une tendance "économiste" qui veut laisser le champ politique à la bourgeoisie libérale, tout en utilisant la masse des ouvriers comme arme, par des grèves massives par exemple. Par un jeu complexe qui laisse une grande part aux contraintes de l'action clandestine (et à une certaine paranoïa... sur laquelle joue les services de police), les activités du Parti s'appuient sur la paysannerie et les étudiants. Il attire beaucoup de militants révolutionnaires (ancrés dans les luttes paysannes) qui paraissent plus représentatifs que ne l'étaient les sociaux-démocrates au départ. En l'espace de quelques années, cependant, avec la politisation des luttes ouvrières (dépassement des luttes revendicatives), les sociaux-démocrates comme LÉNINE prennent le dessus. On perçoit bien, à travers la diffusion des organes de propagande (notamment celui de LÉNINE avec Iskra fondé avec Vera ZASSOULITCHE, (une "ancienne" terroriste" du mouvement populaire devenue marxiste) que le mouvement de révoltes et de grèves prend une tournure révolutionnaire, marginalisant tous les éléments en faveur d'un gouvernement bourgeois classique. 

   Un des éléments clés pour comprendre comment la philosophie marxiste, en tant que théorie et pratique, s'ancre en Russie, est la constitution de "révolutionnaires professionnels" de l'agitation, de la propagande et des "coups politiques", prônée par LÉNINE à la suite de son livre Que faire? (1902). Ces camarades qui se consacrent exclusivement à la cause révolutionnaire, soustraits de nombreuses contraintes matérielles (et familiales...), forment un noyau combattant, entraîné et discipliné, quasiment à la manière militaire. C'est une philosophie de l'action, qui se donne pour objectif la destruction de l'État tsariste, et qui écarte toute idée de gouvernement à l'occidentale, pour mettre en avant le pouvoir direct des ouvriers.

   Cette philosophie politique ne domine réellement, dans des circonstances dramatiques qui marquent ensuite tout le marxisme russe, qu'après le Congrès de 1903. Ce Congrès est le premier qui rassemble de représentants venus de toute la Russie, ce qui lui donne un poids déterminant, malgré son déroulement et sa conclusion mêmes, pour la suite des événements.

Ce Congrès est marqué par une série de controverses :

- Le Bund (Ligue des travailleurs juifs) réclame une structure distincte et le contrôle de toutes les revendications concernant les intérêts des Juifs. LÉNINE et PLEKHANOV qui n'acceptent que des réunions ou des publications séparées, rejette cette revendication avec la majorité de l'assemblée. Face à cette opposition, tous les délégués du Bund quittent le Congrès ;

- Sur le règlement intérieur, et notamment les obligations d'un adhérent et les critères d'appartenance au Parti, LÉNINE et PLEKHANOV exigent la participation de tous les adhérents aux sections locales, le paiement d'une cotisation  et le respect d'une discipline collective. MARTOV et AXELROD s'opposent à ces critères et l'emportent dans les débats. Ils arguent que des intellectuels étudiants ne peuvent s'y plier ;

- Des divergences existent sur l'attitude du Parti envers les bourgeois démocrates. Les futurs mencheviks plus conciliant envers eux et les futurs bolcheviks plus hostiles s'opposent déjà, mais les débats tournent à l'avantage d'une alliance, car les positions ne sont pas encore tranchées ;

- LÉNINE demande une direction d'Iskra plus restreinte et plus politiquement homogène qu'auparavant. Mais une proposition d'un comité à trois (Julius MARTOV, LÉNINE, PLEKHANOV) se solde par le retrait de MARTOV qui laisse les deux autres à la tête de cet important organe de presse ;

- Enfin sur le programme du Parti, les délégués se divisent encore plus que sur les questions d'organisation : entre ceux qui veulent réduire le POSDR à une force d'appoint pour la bourgeoisie libérale  et ceux qui commencent à entrevoir un pouvoir révolutionnaire, la rupture s'engage... et se précipite sur une proposition de PLEKHANOV considérant qu'il serait peut-être nécessaire de dissoudre le Parlement lors de la révolution. 

  Alors que le Congrès a pour objectif le renforcement de l'activité du Parti et de son armature politique, il s'achève sur une scission : les mencheviks quittent le Congrès et forment un bureau qui refuse de reconnaître le comité central. Ce dernier est élu uniquement par les bolcheviks. Six numéros supplémentaires d'Iskra sont publiés par LÉNINE et PLEKHANOV, mais finalement devant la proposition de compromis de PLEKHANOV, émise sous la pression des mencheviks, LÉNINE se retire et... laisse l'organe de propagande aux mains des mencheviks. 

   Les termes bolcheviks (majoritaires) et mencheviks (minoritaires) ne doivent pas prêter à confusion. Au Congrès, leur position sont en fait inverse, les partisans de LÉNINE étant minoritaires. Ce n'est que par la suite que leur position s'inverse.Les bolcheviks ne sont majoritaires qu'en 1917. Bolcheviks et Menchevicks s'opposent à de nombreux points de vue. Marxistes, ces deux tendances se combattent dans l'urgence de l'action... et probablement avec des interférences venant de la police tsariste.... Ce qui fait la force des partisans de LÉNINE, c'est que les bolcheviks rassemblent la tendance en apparence la plus homogène, alors que les mencheviks regroupent plusieurs tendances, sociaux-démocrates traditionnels, tendance plus à gauche de Julius MARTOV et tendance "gauchiste" de Léon TROTSKI. Si les divergences philosophico-politiques sont réelles, c'est surtout sur les questions organisationnelles que la rupture se fait. A la conception de LÉNINE d'un parti de cadres formé de révolutionnaires professionnels, s'oppose la conception d'un parti de masse, où l'adhésion au parti est ouverte plus largement. 

  La nature de ces débats s'explique par la lenteur du développement de la pensée marxiste en Russie, surtout en regard de la diffusion beaucoup plus importante de thèses anarchistes.

 

Un développement lent de la pensée marxiste en Russie

    La pensée marxiste intervient finalement assez tard dans l'empire russe, le mouvement contestataire russe se radicale surtout après 1845. Le mouvement populiste, lui, s'appuie sur une situation de révoltes paysannes quasi endémiques depuis 1825 (insurrection décabriste).

L'influence de la pensée marxiste s'accroît rapidement, sur un terreau favorable à la radicalisation (suivant le cycle très classique révolte-répression-insurrection), à partir de la traduction en russe du premier tome du Capital, en 1872, par German LOPATINE et Nikolaï DANIELSON (traduction reprise par Vladimir BAZAROV en 1907). La censure tsariste estimant que ce texte "scientifique" est bien trop dense et sera peu lu en Russie autorise sa diffusion, laquelle constitue ainsi tant la première traduction du Capital que la première publication de l'ouvrage de MARX à l'étranger. Or contrairement aux attentes des censeurs, Le Capital connait un grand succès : les 3000 exemplaires sont écoulés en un an, et engendre des discussions passionnées dans les milieux radicaux russes, ainsi que des polémiques acharnées sur les "destinées du capitalisme en Russie", selon le titre de l'ouvrage publié en 1882 par VORONTSOV, économiste de tendance populiste. (Korine AMACHER, La Russie 1587-1917 : Révoltes et mouvements révolutionnaires).

 

Vers le premier programme "marxiste"

   Si par la suite, Gueorgui PLEKHANOV devient critique envers la révolution d'octobre 1917, devient encore plus tôt hostile aux bolcheviks (1903) et devient menchevik et même favorable à la poursuite de la guerre contre l'Allemagne (et du coup hostile aux grèves et aux mutineries pendant la guerre...), il conserve jusqu'au bout (de l'URSS) une certaine estime en tant que fondateur du courant marxiste russe.

L'activité de PLEKHANOV se situe surtout au niveau philosophique, alors que Karl MARX semble le mettre de côté à partir de L'idéologie allemande. Il consacre plusieurs de ses oeuvres à expliciter les bases philosophiques de la doctrine de MARX (Essai sur le développement de la conception moniste de l'histoire - 1895 ; La conception matérialiste de l'histoire - 1897). Avec la même démarche que LÉNINE dans Matérialisme et empirico-criticisme, Le Matérialisme militant (1908-1910) est une défense vigoureuse du marxisme contre les conceptions philosophiques d'Alexander BOGDANOV (1873-1928), rival de LÉNINE. Il joue un rôle central au Parti et rédige notamment en 1887 un Projet de programme des Social-Démocrates russes pour "la suppression de la production marchande actuelle, son remplacement par un nouveau système de production sociale, conformément à un plan préétabli en vue de satisfaire les besoins, tant de la société toute entière, que de chacun de ses membres, dans les limites fixées par l'état des forces de production au moment en question." On ne peut qu'être frappé par les points de ce Programme, surtout en regard de la postérité du marxisme en Russie :

- la reconnaissance du droit de vote et d'éligibilité - aussi bien à l'Assemblée Législative qu'aux organismes provinciaux et communaux de l'administration locale - à tout citoyen n'ayant point encouru une condamnation infamante pour des actes rigoureusement définis par la loi et entraînant l'incapacité politique ;

- le versement d'une indemnité, fixée par la loi, aux représentants du peuples, pour qu'ils puissent être choisis parmi les classes pauvres de la population ;

- l'instruction laïque, gratuite et obligatoire pour tous, l'État se chargeant de fournir aux enfants pauvres la nourriture, les vêtements et le matériel scolaire ;

- l'inviolabilité de la personne et du domicile des citoyens ;

- la liberté totale de conscience, de parole, de la presse, de réunions et d'associations ;

- la liberté de circulation et de profession ;

- l'égalité totale de tous les citoyens, indépendamment de leur religion ou de leur origine ethnique ;

- le remplacement de l'armée permanente par la Nation armée ;

- la refonte de la législation civile et de la législation criminelle, la suppression des privilèges de caste et des châtiments incompatibles avec la dignité humaine ;

- Réforme radicale de notre système agraire, c'est-à-dire des conditions de rachat de la terre et de son attribution aux communautés paysanne. Reconnaissance aux paysans qui y trouvent leur avantage du droit de renoncer à leur lopin et de se retirer de la commune. Etc...

- Abolition du système actuel d'impôts et institution d'un impôt progressif sur le revenu ;

- Réglementation légale des rapports entre ouvrier (de la ville et de la campagne) et employeurs ; organisation à cette fin d'un service d'inspection où les ouvriers seront représentés ;

- Aide de l'État aux associations de producteurs, qui seront organisées dans toutes les branches de l'agriculture et de l'industrie, tant extractive que de transformation (...).

 

Raphaëlle D., www.la riposte.com, article Les origines du marxisme en Russie ; www.marxists.org, pour des textes nombreux concernant les protagonistes. 

Pour Pavel AXELROD, voir le livre d'Abraham ASCHER, Pavel Axelrod and the Developement of Menchevism, Harvard University Press, 1972.

Pour Gueorgui PLEKHANOV, consulter surtout Les questions fondamentales du marxisme. Le matérialisme militant, Editions Sociales, 1974.

Pour Pierre STRUVE, voir le livre de Simon FRANK : P.B. Struve, A biography, Chekhov publishing house, New-York, 1956.

 

PHILIUS

 

Relu le 6 février 2021

 

 

 

 

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