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20 novembre 2020 5 20 /11 /novembre /2020 15:47

  Connu comme l'un des fondateurs de la philosophie morale, SOCRATE n'a laissé aucune écrit, sa pensée et sa réputation se sont transmises par des témoignages indirects. Ses disciples, PLATON et XÉNOPHON ont oeuvré à maintenir l'image de leur maître, qui est mis en scène dans leur écrits respectifs.

Les philosophes DÉMÉTRIOS DE PHALÈRE et MAXIME DE TYR dans sa Neucième dissertation ont écrit que SOCRATE est mort à l'âge de 70 ans. Déjà renommé de son vivant, SOCRATE est devenu l'un des penseurs les plus illustres de l'histoire de la philosophie. A un point qu'il constitue dans l'Histoire une figure-pivot : on discute de présocratiques et de successeurs de SOCRATE, en oubliant au passage que certains d'entre eux sont ses contemporains.

Sa condamnation à mort et sa présence très fréquente dans les dialogues de PLATON ont contribué à faire de lui une icône philosophique majeure, et sa pensée constitue encore une sorte de point de départ dans la philosophie occidentale. Cette figure a été discutée, reprise et réinterprétée jusqu'à l'époque contemporaine. Mais en dépit de cette influence culturelle, très peu de choses sont connues avec certitude sur le SOCRATE historique et ce qui fait le coeur de sa pensée. Même si les témoignages sont souvent discordants et la restitution de sa vie très incertaine, il y a une sorte de dénominateur commun à tous les commentaires : c'est un questionneur de conscience, et il n'hésite jamais à remettre en cause chez ses contemporains leur propre connaissance d'eux-mêmes et partant, des choses qui les entourent. A ce titre, il n'est pas étonnant qu'un des chefs d'accusation portés contre lui et qui entraine sa mort par empoisonnement après jugement d'un tribunal soit la remise en question des dieux (corrélativement la perversion de la jeunesse), car les convictions religieuses ne sont souvent que des blancs remplis à tout prix par des esprits épris d'une connaissance globale de leur existence.

  Tout cela fait écrire Jacques BRUNSCHWIG : "Socrate n'est pas un philosophe parmi les autres : il est le totem de la philosophie occidentale. En chaque pensée qui s'éveille et s'interroge, il revit ; en chaque pensée qu'on formule ou qu'on étouffe, il meurt à neuf. La place exceptionnelles qu'il tient dans notre culture est celle du héros fondateur, du père originaire, qui s'enveloppe dans une obscurité sacrée, et que chacun porte en soi comme une présence familière. Il appartient inséparablement à l'histoire et au mythe de l'esprit. Nous ne connaissons avec certitude presque aucune de ses pensées, et nous le reconnaîtrions dans la rue. Lui qui n'écrivit rien, des monceaux de livres interrogent son énigme : lui qui n'enseigna rien, des systèmes colossaux se réclament de son patronage. Le vrai Socrate est peut-être à jamais ensevelit sous sa légende, qui personnifie en lui la conscience philosophique, unité de la conscience intellectuelle et de la conscience morale. L'avènement radical que la tradition lui attribue est, dans une large mesure, une illusion rétrospective, que chacun du reste formule à sa façon. Sa rupture avec les "présocratiques" et son antagonisme avec les sophistes furent peut-être moins profonds qu'il n'y paraît ; et la pensée grecque est sans doute moins "socratique" qu'elle ne se présente. Cela dit, il faut bien qu'il y ait eu un cet homme de quoi rendre possibles et la cigüe et Platon".

 

Socrate, un pivot de la philosophie grecque

  Émile BRÉHIER rappelle le contexte de ses discours : "le siècle qui a précédé la mort d'ALEXANDRE (323) est le grand siècle de la philosophie grecque : c'est en même temps surtout le siècle d'Athènes : avec SOCRATE et PLATON, avec DÉMOCRITE et ARISTOTE, nous atteignons un moment d'apogée, où la philosophie, sûre d'elle-même et de ses méthodes, prétend appuyer sur la raison même son droit à être l'universelle conductrice des hommes : c'est l'époque de la fondation des premiers instituts philosophiques, qui sont l'Académie et le Lycée. Mais dans le même siècle les sciences mathématiques et l'astronomie prennent aussi une extraordinaire extension. Enfin, le brillant développement des systèmes de PLATON et d'ARISTOTE ne doit pas nous dissimuler l'existence d'écoles issues de SOCRATE, étrangères ou hostiles au mouvement platonicien-aristotélicien ; elles préparent les doctrines qui domineront à partir de la mort d'ALEXANDRE et qui feront négliger pour longtemps PLATON et ARISTOTE."

Non seulement SOCRATE et ses disciples ne sont pas les seuls dans le champ tumultueux de la philosophie grecques, mais coexistent avant, pendant et après SOCRATE, de nombreux points de vue sur tous les sujets. Tous ces philosophes, dont nous sont parvenus que très peu de choses - et il serait sans doute intéressant d'étudier pourquoi (entre fragilité des supports écrits et destructions volontaires des oeuvres des concurrents...) - sont souvent appelés pré-socratiques, plus pour des commodités de présentation mâtinés d'orthodoxie académique que pour la vraisemblance historique.

   Aucun portrait physique n'est fidèle, et surtout pas sûrement celui que dresse ARISTOPHANE dans le texte le plus ancien qui nous soit parvenu, Les Nuées, pièce de théâtre divertissante et tendancieuse plus qu'autre chose. Après sa mort, toute la littérature des Discours socratiques, dialogues où ses disciples donnent à leur maître le premier rôle : les discours apologétiques, écrits sous le coup de l'indignation de suite après la mort de SOCRATE (Apologie, Criton), puis les portraits idéalisés (Phédon, Banquet, Théète, Parménide), enfin les oeuvres où SOCRATE n'est plus que le parte-voie de la doctrine de l'Académie. Au second rang, les Mémorables de XÉNOPHON, écrit assez tardivement (vers 370), sorte d'apologie, où l'auteur, qui n'est rien moins que philosophe, donne une assez plate imitation de discours socratiques antérieurs.

   La plupart des historiens ultérieurs, E. WOLFF et O. GIGON en tête, doutent que l'on puisse reconstituer la pensée réelle de SOCRATE, même en regroupant des fragments de textes émis par exemple tout au long de l'Antiquité tardive ou avant : dialogues de Phédon et d'Eschine ; éléments de PORPHYRE, de LIBANIUS, de POLYCRATE...

La figure de SOCRATE, si elle a marqué l'histoire d'Athènes, est célèbre, car baignant dans un univers pas complètement sorti des influences mystiques orphiques, où les sophistes pullulent, où chaque homme politique se targue d'émettre de la philosophie ou des principes politiques proches de maximes philosophiques, il n'est ni sophiste, ni politique, pas mystique pour un sou, au point d'être sceptique sur l'existence des dieux, comme une grande partie de ses contemporains est maintenant sceptique sur l'existence des héros. Athènes est un lieu propice à la philosophie car nombre de ses habitants citoyens voyagent beaucoup (l'Égypte brille encore intellectuellement), rencontrent beaucoup (des grecs comme des barbares), avec son empire maritime (international avant la lettre). Sans doute a joué également le développement de techniques (de calcul pour le commerce et l'architecture, entre autres, et aussi de conservation des documents...) et un certain esprit induit par ces voyages et ces rencontres notamment, de tolérance et d'ouverture d'esprit, qui s'avère profitablement "spirituellement" et matériellement... SOCRATE bénéficie de tout cela et en même temps questionne tout sans cesse, et c'est ce qui attire l'attention de ses contemporains (Plus apparemment que son apparence physique, quoique, et sans doute ses blessures de guerre, car citoyen il a certainement participé à de nombreuses campagnes).

    Il joue constamment les trouble-fête et met en cause toutes les vérités plus ou moins admises (les contestations ne devaient pas seulement venir de lui... tant les conflits politiques dominent le tableau de la vie à Athènes). La vérité est que son but est d'examiner des thèses, de les passer à l'épreuve et non de les faire triompher. S'il attire les intellectuels de son temps, c'est également parce qu'il questionne sans affirmer. Avant d'éduquer les autres, il faut s'éduquer soi-même, se maitriser si on ne met facilement en colère, bien parler si l'on a des problèmes d'élocution, se présenter au milieu d'un groupe si l'on est laid et repoussant... On ne trouve pas trace de son enseignement, mais certainement qu'il tirait sa subsistance de leçons qu'ils donnait comme précepteur, d'enfant comme d'adulte, tout comme les sophistes qu'il semble critiquer sévèrement, mais bien plus subtilement que beaucoup d'écrits ultérieurs ne le disent.

  Les témoignages de son activité sont si controversés qu'on a peine à dresser ce qu'était réellement un discours socratique. Aussi en est-on réduit à formuler un état a minima de ce discours. A en croire XÉNOPHON et ARISTOTE, PLATON ayant nettement plus tendance à baptiser discours socratique le sien propre, SOCRATE serait avant tout l'inventeur de la science morale et l'initiateur de la philosophie des concepts (Émile BRÉHIER). Dans Métaphysique, ARISTOTE dit : "Socrate traite des vertus éthiques, et à leur propos, il cherche à définir universellement... ; il cherche ce que sont les choses. C'est qu'il essayait de faire des syllogismes ; et le principe des syllogismes, c'est ce que sont les choses... Ce que l'on a raison d'attribuer à Socrate, c'est à la fois les raisonnements inductifs et les définitions universelles qui sont, les uns et les autres, au début de la science. Mais pour Socrate, les universaux et les définitions ne sont point des êtres séparés ; ce sont les platoniciens qui les séparèrent et ils leur donnèrent le nom d'idées." Pour ARISTOTE, SOCRATE comprit que les conditions de la science morale étaient dans l'établissement méthodique, par voie inductive, de concepts universels, tels que celui de la justice ou du courage.

Cette interprétation d'ARISTOTE, indique Émile BRÉHIER, qui n'a d'autre but que de rapporter à Socrate l'initiative de la doctrine idéaliste qui, par PLATON, continue jusqu'à lui, est évidemment inexacte ; si son but avait été de définir des vertus, il faudrait admettre que, dans les dialogues où PLATON montre SOCRATE cherchant, sans aboutir, ce qu'est le courage, la piété ou la tempérance, il a pris à tâche d'insister sur l'échec de la méthode de son maître.. En fait, l'enseignement de SOCRATE consiste à examiner et à éprouver non point les concepts, mais les hommes eux-mêmes et à les amener à se rendre compte de ce qu'ils sont (réellement). Dans les dialogues, SOCRATE, même s'il ne parle pas en premier, conduit toujours en fait l'interrogatoire, et la tournure ironique de sa manière de présenter les choses et les actes, veut faire constamment pointer du doigt que, pratiquement toujours, que nul n'est méchant (ou sans doute gentil) volontairement et que tout mal (surtout) dérive d'une ignorance de soi qui se prend pour une science.

La seule science que revendique SOCRATE serait alors qu'il ne sait rien, ce qui peut facilement se rapprocher du fait que nous ne savons quasiment rien de son enseignement! 

Sans rejeter cette conclusion d'inconnaissance radicale que professerait SOCRATE, il faut quand même se rendre compte que cela ne fait pas beaucoup pour attirer tant de gens autour de lui! Plus que le contenu de ce qu'il enseigne, c'est le questionnement constant sur ce que l'on croit savoir qui attire. Et ceci à une époque où la rhétorique se donne pour tâche de convaincre l'interlocuteur de la réalité de sa connaissance... et in fine, de la validité des rétributions demandées! L'étendue de son enseignement devait tout de même dépasser cette négation - qui devait être au minimum orientée politiquement et moralement - pour que le pouvoir à Athènes veuille le condamner à mort. Les zones d'ombre sur sa vie nous empêche d'en savoir plus... Émile BRÉHIER conclue que "c'est son extrême liberté qui le perdit ; le gouvernement tyrannique de Critias lui avait déjà interdit la parole, ce fut la démocratie qui lui ôta la vie".

   Jacques BRUNSCHWIG veut voir plus loin que la méthode d'investigation, que l'interrogation tenace, que la découverte de la véritable connaissance de soi par son interlocuteur. Il est vrai que SOCRATE répète qu'il ne sait rien. Il n'a pourtant rien d'un sceptique, car il participe apparemment pleinement à la vie intellectuel d'Athènes, et certainement entend-t-il souvent saisir l'occasion de faire entendre son point de vue, ce que l'on réclame d'ailleurs d'un citoyen à ce moment-là dans cette cité. "Faut-il voir, écrit-il, dans son ignorance affichée la façade ironique d'un savoir caché, comme en ces statues de Silènes auxquelles le compare Alcibiade dans le Banquet platonicien, et qui s'entrouvriraient pour laisser voir la figure d'un dieu? On a autant de peine à croire son "inscience" réelle qu'à la tenir pour feinte? Sans doute peut-on dire qu'il n'est certain d'aucune proposition qui tombe dans le champ du dialogue, puisqu'il est de l'essence du dialogue de ne rien laisser hors de question ; mais qu'il est certain de toute proposition qu'il perçoit comme nécessaire à l'ouverture de ce champ, et au maintien de cette ouverture. Ainsi, ce qui constitue l'homme, ce dont il est moralement comptable, c'est ce par quoi il est apte à entrer dans la relation "dialogique" : son âme parlante et pensante, et non son corps, ou ce pseudo moi qui n'est que l'opinion que les autres en ont de lui. Connais-toi toi-même : connais ce qui est véritablement toi. Le bien auquel l'âme aspire est un bien qui relève d'elle ; rien n'est vraiment bon que ce dont il n'est pas possible de faire mauvais usage, et c'est la science du bien qui sait faire bon usage de toutes choses, et sans laquelle de toutes choses on risque de faire mauvais usage. Ainsi s'expliquent les inépuisables formules, que la vertu est un savoir, et que nul n'est mauvais volontairement.

Une autre source de certitude est que le dialogue, sous peine de perdre tout sens, désigne l'horizon d'une vérité qu'il ne dépend pas de nous de créer ou de modifier, et qui s'atteste jusque dans la nécessité où nous sommes de nous aider mutuellement pour nous ouvrir à elle? Si le dialogue est l'essentiel du métier d'homme, c'est que nous ne sommes pas condamnés à ne cesser la guerre des opinions que par la violence des tyrans, l'habileté des rhéteurs ou l'arbitraire des conventions. Le dialogue des hommes fait signe et référence ç quelque chose qui dépasse l'homme.

De la religion de Socrate, on peut dire qu'elle est ce qu'il lui faut et ce qui lui suffit pour percevoir sa vocation dialectique comme un commandement divin : la voix intérieure de son fameux "démon" n'est-elle pas la religion traditionnelle, il en effectue les gestes, il respecte ce qu'il y voit de respectable ; mais il la pense et la juge en fonction de cette mission."

 

Une postérité emplie de médiateurs...

   SOCRATE fait figure, comme l'écrit Michel ONFRAY, tentant de débroussailler le paysage de la philosophie antique tombée dans un académisme lui-même "embué" dans un christianisme combattant tout hédonisme, de personnage conceptuel, comme toute la galerie de personnages si bien mis en scène par PLATON. Évoquant PHILÈNE et ce que l'on en sait, notre philosophe français écrit : "En interdisant aux hédonistes de défendre leur thèse, en leur prêtant une inconsistance théorique a priori, en les caricaturant, en les enfermant dans des pièges théoriques fabriqués sur mesure, en ne reconnaissant pas la grandeur, l'excellence et la qualité philosophique de ses interlocuteurs, en les réduisant à des personnages ridicules, en usant de sophistiqueries mises au point pour des combats falsifiés et gagnés d'avance, Platon montre un visage bien différent de ce que la tradition rapporte. Celui qui voulait brûler les oeuvres de Démocrite en pensant se dispenser ainsi de s'attaquer aux thèses et conclusions du matérialisme abdétérain, procède pareillement avec les hédonistes cyrénaïques. Le lutteur choisit ses adversaires parmi les gringalet - les personnages conceptuels du dialogue - pour éviter de rencontrer à armes égales un concurrent de sa catégorie - Aristide de Cyrène - : le refus du combat trahit le manque de probité. Le passage à tabac d'un bouc émissaire ne saurait tenir lieu de combat en bonne et due forme : Platon excelle dans les reconstitutions à sa main, sur scène, avec des sbires et des sicaires à son service. (...)."  Ce que ONFRAY reproche à l'historiographie courante, c'est d'entrer avec un peu trop de complaisance dans les jeux de rôle imposés par PLATON et même par ARISTOTE, laissant dans l'ombre non seulement les prédécesseurs ou les successeurs dans le temps de SOCRATE, mais également ses concurrents contemporains directs rejetés tous dans le terme "présocratiques", comme si tous faisait, comme elle, de SOCRATE le point de départ de toute philosophie. Bien entendu, il est difficile de construire une filiation philosophique avec autre chose que ce qui nous reste de leurs écrits, mais au moins peut-on tenter, fragments après fragments, entrevoir autre chose que ce que nous impose finalement, par voie de transmission au long des siècles, surtout PLATON. Notamment parce que ce que l'on entrevoit de ces philosophies concurrentes autre chose que l'idéalisme, autre chose qu'une raison froide qui ne pourrait triompher que par l'ascétisme et le refus de tout plaisir (du corps)... Il faut tout de même dire que les couches sédimentaires ont orienté les études vers ces tendances platoniciennes ou aristotéliciennes, tout simplement parce que ces tendances sont terriblement, tout compte fait, bavardes, et qu'elle vont jusqu'à dissimuler à nos yeux bien des aspects hédoniques des civilisations antiques... ONFRAY, pour reconstituer ces aspects, en est réduit, comme beaucoup pour le matérialisme, à repérer dans les textes de PLATON et d'ARISTOTE des éléments recueillis par maigres morceaux par ailleurs, révélant par ce procédé des contradictions généralement passés sous silence entre bien des philosophes et SOCRATE.

     Le résultat d'une telle réflexion est que SOCRATE, en définitive, a peut-être été moins central qu'on le dit dans la formation de la philosophie occidentale. Déjà SOCRATE a tellement de médiateurs que sa pensée a forcément été déformée et l'Histoire que nous avons de la philosophie est le résultat de bien de ces déformations, compte tenu aussi des aléas de transmission (textes dits de Platon, faux Platon, textes dits d'Aristote, faux Aristote...) à la postérité des textes de ces médiateurs... Pour restituer les mérites toutefois de ce que nous savons de SOCRATE, ce sont finalement les grandes vertus de cette forme de discours philosophique qu'est le dialogue.

 

ARISTOPHANE, Les Nuées, en ligne dans remacle.org. XÉNOPHON, Apologie de Socrate, Mémorables, également dans remacle.org. PLATON, Tous ses Dialogues mettent en scène SOCRATE, sauf Les Lois. ARISTOTE, Métaphysique, Éthique à Nicomaque.  ARISTOXÈNE DE TARENTE, Vie de Socrate, DIOGÈNE DE LAERCE, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, voir remacle.org.

Michel ONFRAY, Les sagesses antiques, Contre-histoire de la philosophie 1, Grasset, 2006. Émile BRÉHIER, Histoire de la philosophie, 1 Antiquité et Moyen Âge, PUF, 2001. Jacques BRUNSCHWIG, Socrate, dans Encyclopedia Universalis, 2014.

PHILIUS

   

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