Si nous détaillons l'apport de l'oeuvre de cet homme d'Église français, évêque de Meaux, prédicateur et écrivain, précepteur du futur Louis XIV, c'est parce qu'il concentre un nombre impressionnant de références en faveur de l'intolérance religieuse. Non pas parce qu'il est le plus virulent des ennemis des Protestants (on peut même dire qu'il tente un certain dialogue pour les faire revenir au bercail, favorisant la conversion de Grands du royaume, préférant la parole à la violence), mais parce que son argumentation est une des plus rigoureuses, tellement que bien des polémistes et des auteurs (contemporains ou plus tard) prennent ses écrits comme base pour argumenter à leur tour (contre ses thèses) en faveur de la tolérance.
Il est célèbre surtout par ses sermons, ses oraisons funèbres, son rôle dans l'assemblée du clergé de France, ses positions contre le quiétisme, sa position vis-à-vis des Juifs. Son action pour le gallicanisme, l'autonomie du catholicisme français au sein de l'Église de Rome, est déterminant pour le destin des Catholiques en France. Il s'élève, en vain d'ailleurs, faisant figure de personnage du Moyen Age, tout au long de son sacerdoce contre la tendance à tolérer toutes sortes de déviations par rapports aux dogmes chrétiens ancestraux.
Au service de l'ordre établi
Jacques TRUCHET écrit à son propos que "son intelligence exceptionnelle et sa foi inébranlable sont tout au service de l'ordre établi, de la tradition religieuse, de la plus rigoureuse orthodoxie. Une seule haine anime l'Aigle de Meaux, celle de l'excès en toutes choses. Le moindre paradoxe n'est pas qu'il se soit laissé lui aussi entrainer à des extrémités dans son souci de défendre efficacement les intérêts de l'Église de Dieu. Sa clairvoyance politique lui permet de déceler, comme d'instinct, le danger que représentent, pour l'"uniformité des conduites" chère à Richelieu, les synthèses nouvelles que proposent bon nombre de ses contemporains illustres : Rubens et Rembrandt, Descartes et Pascal, Spinoza et Richard Simon, Leibniz, Fénelon. Le baroque, le doute méthodique, le jansénisme, la critique appliquée à l'Écriture, un oecuménisme qui effacerait bien Trente, le mysticisme, qui est recherche d'une impossible perfection, manifestent et provoquent une dangereuse diversité d'opinions, l'irrégularité des moeurs, d'un mot, le désordre dans la vie courante des fidèles. A ses yeux, ce n'est pas un hasard si le Grand Condé est à la fois ce libertin lettré qui accepte de rencontrer Spinoza et un opposant à la monarchie absolue, pas un hasard si une certaine morale aristocratique se nourrit de baroque, pactise avec la jeune science et pousse à la révolte, pas un hasard si la littérature sert de véhicule aux contestations nouvelles.
Bossuet fait front de tout son être. Sollicité ou non, il intervient. N'est-il pas devenu le chef moral de l'Église de France? Pourtant, il ne s'est jamais assigné qu'une seule tâche : rendre perceptible à l'esprit de tous les hommes l'éternelle vérité de l'Église, gardienne d'un dépôt auquel il convient de ne rien ajouter ni retrancher. Avec fierté, il déclare ne tenir aucune opinion particulière. Seule l'Église catholique, Bible et Pères (de l'Église), Écriture et Tradition indissociables, arrache à l'illogisme et au chaos. A jamais, elle est source de l'unique vérité. (...).
Une aussi belle assurance force le respect. Mais la position est intenable. La révolution, littéraire, artistique, philosophique, scientifique et religieuse tout à la fois, fera son chemin. Malgré l'habileté du pouvoir, l'inertie d'une Université qu'on a pu qualifier de "cendrillon de l'Église" et malgré Bossuet. Tout, en Occident, évoluera vers plus d'indépendance dans les divers domaines du goût et de la pensée. La gigantesque fresque que l'Aigle de Meaux, serein philosophe de l'histoire, proposait à son royal disciple apparaîtra bien vide de sens aux contemporains de Diderot. Par une cruelle ironie du sort, Bossuet a indirectement travaillé à hâter la formation de ce christianisme simplifié, réduit à un pâle symbolisme qui deviendra, au XIXe siècle, la secrète religion de tant d'incrédules pieux."
Une pensée orientée uniquement sur la religion
Homme d'Église, Bossuet ne fut jamais ministre, "ni même investi d'une quelconque fonction de nature proprement politique ; à peine eut-il, en assez rares circonstances, l'occasion de conseiller le roi. Il serait donc erroné de lui imputer - en dehors de l'affaire gallicane - un grand rôle politique. En revanche, il fait, en ce domaine, figure de théoricien, et sa Politique reste l'un des ouvrages les plus représentatifs de l'absolutisme français.
Sa pensée pourrait se caractériser comme un absolutisme anti-machiavélique. Il considère, en effet, les souverains comme totalement indépendants de tout contrôle humain ; mais, s'il ne peut exister à leur égard aucune puissance coactive, la religion et les lois exercent sur eux une puissance directive - à tel point qu'un État où il n'y aurait pas d'autre loi que leur volonté propre ne serait plus légitime, mais arbitraire : forme de gouvernement que la Politique déclare "barbare", "odieuse", et d'ailleurs étrangères aux "moeurs" de la France.
D'autre part, le système de Bossuet repose sur la théorie du "droit divin". Il ne s'agit pas de l'affirmation d'un privilège que les rois posséderaient seuls entre les gouvernants, mais au contraire du principe, hérité de Saint Paul, que toute puissance vient de Dieu : c'est la providence qui permet en fait l'institution de toute autorité, même mauvaise, et la révolte est toujours une impiété. Certes, cette doctrine assure aux mauvais gouvernants une apparence d'impunité ; mais ils auraient tort de s'y fier : Dieu saura les punir.
Ces quelques indications montrent bien que ce qui caractérise la pensée politique de Bossuet, c'est sa nature théologique. Pratiquement, il ne pose aucune borne à l'absolutisme ; mais, dans la perspective qui est la sienne, il lui en assigne une incomparable : la religion. Encore faut-il que le souverain soit pénétré de cette idée. C'est pourquoi le précepteur du Dauphin n'a pas cessé de prêcher, plus encore que les devoirs des sujets, les devoirs des rois, fondés sur "les propres paroles de l'Ecriture sainte". Le fondement religieux ôté, il ne resterait qu'un despotisme radical. (...)"
Une oeuvre oratoire et non oratoire...
Son oeuvre se partage principalement entre oeuvre oratoire et oeuvre non oratoire.
La première, étant surtout orale, n'a été transmise que très partiellement : surtout six oraisons funèbres échelonnées de 1669 à 1687 et un seul sermon (Sermon prêché à l'ouverture de l'Assemblée générale du clergé de France ou Sermon sur l'unité de l'Eglise, 1681). Un nombre considérable d'autres discours (sermons et panégyriques de saints) ont pu être publiés d'après les manuscrits, tels qu'ils apparaissent dans ses notes.
La seconde est fort abondante, tant en latin qu'en français. Parmi eux :
Ouvrages écrits pour l'instruction du Dauphin : Discours sur l'histoire universelle (1681). Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même (posthume). Politique tirée des propres paroles de l'Ecriture sainte (posthume, édition critique par Le BRUN, 1967). A noter son discours très dur sur les Juifs dans Discours sur l'histoire universelle (accusation de déicide), attitude que l'on retrouve dans quelques sermons.
Controverse anti-protestante : Exposition de la doctrine de l'Église catholique sur les matières de controverse (1671). Histoire des variations des Églises protestantes (1688). Avertissements aux protestants (1689-1691). BOSSUET se montre très novateur dans sa condamnation du protestantisme : il recherche plutôt d'abord les accords théologiques entre catholiques et Eglises réformées, pour tenter de les faire entrer dans le droit chemin de la vérité, et signale également des erreurs au sein même du catholicisme, qui ont pu conduire à des égarements.
Polémique contre Fénelon : Instruction sur les états d'oraison (1697). Relation sur le quiétisme (1698). Ses accusations contre Fénelon, précepteur du duc de Bourgogne et disciple de Mme Guyon, s'avère plus guidée par une rivalité et une jalousie "professionnelles" que par la bonne foi.
Autres polémiques : Maximes et réflexions sur la comédie (1694). Défense de la Tradition et des Saints Pères (posthume).
Spiritualité : Traité de la concupiscence (posthume). Élévation sur les mystères (posthume). Méditations sur l'Évangile (posthume).
Comme pour tous les écrivains de cette époque, sa correspondance est particulièrement abondante et instructive. Elle a fait l'objet d'une édition critique qui constitue un précieux ouvrage de référence pour l'étude du XVIIe siècle (Édition Urbain et Lévesque, 15 volumes, 1909-1926, réédition Liechtenstein en 1968).
Une charte du gallicanisme...
BOSSUET est l'auteur de cette Déclaration des Quatre Articles demeurée comme la Charte du gallicanisme, et qui s'achève sur l'affirmation que le jugement du pape dans les questions de foi "n'est pas irréformable, à moins que le consentement de l'Église n'intervienne." Cette déclaration lui donne une réputation de gallicanisme farouche, ce qui est accentué en 1870 où le premier Concile du Vatican affirme l'infaillibilité du pape, donc condamne ces Quatre Articles. Les historiens établissent toutefois que cette réputation n'est pas pleinement méritée : on boit plutôt apparaitre Bossuet comme un conciliateur qui tenta, au moment même de la crise, d'éviter des prises de position extrêmes.
A noter que lorsque l'édition est posthume, cela ne veut pas dire que les écrits correspondants n'ait pas circulé de son vivant de façon restreinte mais ouverte.
Politique tirée de l'Écriture sainte, rédigée par Jacques Bénigne BOSSUET de 1677 à 1704, "réformée" pour la rendre claire par LEDIEU et son neveu, l'abbé BOSSUET, publiée en 1709, constitue un ouvrage théorique qui ne peut être réduit à une dimension polémique, ce qu'est le Télémaque de FÉNELON, qu'on ne peut lui opposer. Se présentant sous forme de livres, articles et propositions, évitant la forme difficile du Dictionnaire, cette oeuvre est une logique qui ignore volontairement les époques.
Alexis PHILONENKO explique, à partir de la lecture du texte donné par Lachat dans Oeuvres complètes de Bossuet (1864), que "certes Bossuet formule des hypothèses sur la constitution des sociétés civiles", mais qu'on "ne doit pas en surestimer l'importance". Car BOSSUET "ne prétend pas écrire de n'importe quel lieu. Il admet une diversité légitime du fait politique, mais soulignant que "chaque peuple doit suivre, comme un ordre divin, le gouvernement établi de son pays", il affirme : "Mais comme nous écrivons dans un état monarchique, et pour un prince que la succession d'un si grand royaume regarde, nous tournerons dorénavant toutes les instructions que nous tirerons de l'Écriture au genre de gouvernement où nous vivons : quoique par les choses qui se diront sur cet état, il est aisé de déterminer ce qui regarde les autres". Autrement dit, la Providence a voulu que je vive en tel ou tel système. C'est à partir de ce système que je dois élaborer la politique fondamentale. La pénétration de mon système ainsi que sa justification devront procurer, au moins apagogiquement, une compréhension des autres systèmes. (...) Sans qu'il soit possible de le contester, c'est Dieu lui-même par la médiation des textes sacrés" qui est l'auteur de la Politique tirée de l'Écriture sainte. "Cette idée n'est pas nouvelle. Mais Bossuet l'a réalisés avec tant de rigueur et de vigueur qu'il est permis de dire qu'à bien des points de vue la politique qu'il préconise est absolue. Elle n'est pas absolue seulement par le souci moins décidé qu'on ne l'a cru de justifier la monarchie absolue en laquelle il vivait, mais elle aussi absolue par ses raisons." L'obéissance est due au roi par qu'il fait partie d'une succession et "la religion donne à la logique politique ses arguments péremptoire. Bossuet n'est nullement en peine, comme Hegel, de justifier la monarchie héréditaire : elle dérive absolument de l'Écriture sainte."
"La Politique tirée de l'Écriture sainte, volume considérable (...) est un livre que tout le monde a pu lire sans le savoir. C'est l'apothéose de la monarchie française aspirant à la domination et au paternalisme, s'appuyant sur le caractère sacré de la royauté héréditaire. En ce sens, nous pensons que la Politique de Bossuet est le reflet, parfois un peu simplifié, de l'image idéale de la monarchie sous Louis XIV. D'un bout à l'autre, il n'est question que de l'obéissance des sujets au roi qui n'obéit qu'à Dieu. (...). A partir du moment où Bossuet, dans le Livre I, dégage les principes des Empires, on ne peut être étonné de ses déductions. La Providence établie comme fondement - sans les accords majestueux, il est vrai du Discours sur l'histoire universelle ou des Oraisons funèbres -, on se trouve, pour ainsi dire, sur les rails."
Alexis PHILONENKO, comme beaucoup d'auteurs, indique un seul point philosophique où Bossuet semble plongé dans l'embarras, ce qu'on entend par autorité absolue... S'agit-il de la Providence, ou comme il le laisse entendre dans son traité De la connaissance de Dieu et de soi-même, de la non ignorance des voies de Dieu. Malgré cela Bossuet utilise un vocabulaire imprécis : il prend en équivalence les termes de raison, d'intelligence, de sagesse, et même de raisonnable. La logique du pouvoir politique est ici moins une pure géométrie tirée d'une exégèse stricte et a-historique du texte des Evangiles qu'une psychologie du raisonnable tendant au meilleur... Point faible de sa doctrine, cet aspect, pointé encore plus lorsqu'on connait son aversion pour la guerre, pourtant beaucoup utilisée par son ancien élève royal, lui est reproché par beaucoup : il n'opère jamais la distinction kantienne entre l'impératif assertotique de la prudence et l'impératif catégorique. Par compensation, BOSSUET a le sens de l'absolutisme : c'est Dieu qui permet au souverain de découvrir les trames les plus secrètes des décisions qu'il prend. Il n'a de cesse de décrire un souverain malheureux, qui doit accomplir sa destinée, lequel s'il ne doit rendre des comptes qu'à Dieu, il les rendra. C'est pourquoi, d'ailleurs, le roi doit s'entourer de conseils de prélats qui connaissent les Écritures du bout des doigts. Il s'agit de convertir le malheur du prince en bonheur pour le peuple.
C'est précisément sur ce point que Jean-Jacques ROUSSEAU s'oppose frontalement à la Politique tirée de l'Écriture sainte dans son Contrat social. Sa réponse directe à BOSSUET est que si Dieu délègue le pouvoir, celui-ci ne peut jamais, comme Souverain, être délégué. Pour le philosophe des Lumières, BOSSUET se borne dans des théorèmes et oublie (relativement) qu'une monarchie doit être au contact vivant de son peuple.
Reste, comme l'écrit Alexis PHILONENKO, "que l'historien de la philosophie consentira à voir en la Politique tirée de l'Écriture sainte une tentative très audacieuse pour fonder et justifier sa fonction absolue, totalitaire et malheureusement de la monarchie héréditaire."
Une référence qui traverse les siècles
Au siècle des Lumières, les écrits de BOSSUET continuent de constituer une référence. A la fois pour ses continuateurs prédicateurs partisans du gallicanisme et de la monarchie absolue qui continuent jusqu'à l'orée du XXe siècle à réciter les mêmes arguments et pour ses détracteurs, qui trouvent dans ses théorèmes présentés de manière de plus en plus simplistes voire caricaturales des thèmes relativement faciles à démonter.
Barbara DE NEGRONI ne peut que relater cette postérité sur le thème de l'intolérance. "Les positions de l'Église catholique, telles qu'elles sont présentées par Bossuet, mettent en évidence la valeur de l'intolérance, véritable gardienne de l'orthodoxie, qui seule permet de maintenir les vérités de la foi et de perpétuer les valeurs religieuses fondamentales. Justifiant toute politique répressive à l'égard des Églises réformées, Bossuet montre comment l'invariabilité est le signe distinctif de la foi catholique, ce caractère immuable étant un miracle visible dans lequel tout homme doit reconnaitre la main de Dieu. L'hérésie protestante a une origine humaine ; se disputes et ses équivoques viennent de ce qu'elle est fomentée par des esprits superbes et pleins de malice ; les variations que l'on observe au sein des Églises réformées proviennent directement de leur indépendance à l'égard de la hiérarchie ecclésiastique, de leur façon de prendre la religion de travers. Méprisant les traditions, privés du point fixe que représente l'autorité de l'Église, les hérétiques se tourmentent sans fin à tourner l'Église sainte à leur mode. La tolérance universelle représente alors le plus grand danger pour la religion : les pays où l'on a la liberté de dogmatiser recueillent la crasse des fausses religions. Cette thèse est reprise tout au long du XVIIIe siècle par des théoriciens catholiques comme l'abbé Bergier : stigmatisant la liberté de penser sous le nom de tolérantisme, ils expliquent que toute remise en cause de la foi catholique conduit progressivement l'homme à l'indifférence religieuse. Hors de l'Église, point de salut ; celui qui dénonce l'autorité du pape, et se laisse séduire par les sirènes de la réforme, sera vite entrainé par les arguments spécieux des sociniens, en viendra à nier toute révélation et à professer le déisme et finira par sombrer dans le libertinage. On peut alors voir dans la tolérance un alibi : les hommes qui la réclament et qui se présentent comme les apôtres de la liberté de penser, comme des esprits ouverts acceptant toutes les opinions, sont en réalité des partisans masqués de la réforme, du libertinage ou de l'athéisme qui cherchent insidieusement à éloigner les peuples de la vérité religieuse. Toute séparation entre la tolérance théologique et la tolérance civile est donc purement spécieuse. "La tolérance civile, c'est-à-dire l'impunité accordée par le magistrat à toutes les sectes, dans l'esprit de ceux qui la soutiennent est liée nécessairement avec la tolérance ecclésiastique ; et il ne fait pas regarder ces deux sortes de tolérance comme opposées l'une à l'autre, mais la dernière comme le prétexte dont l'autre se couvre" (Histoire des variations des Eglises protestantes). Une loi, une foi, un roi : Bossuet veut venger à la fois les droits de la religion et ceux des puissances souveraines.
Et il renforce sa thèse en polémiquant avec Jurieu et en mettant en évidence les contradictions de l'Église calviniste lorsqu'elle réclame pour elle la tolérance : les calvinistes ne revendiquent la tolérance que pour imposer leur hérésie, et ils seraient les premiers à persécuter les catholiques s'ils venaient à prendre le pouvoir. Les texte où Jurieu explique que la tolérance théologique a eu un sens pendant les siècles d'ignorance, mais qu'aujourd'hui où Dieu a rallumé le flambeau de la vérité on risque son salut en ne la suivant pas, ne peuvent que renforcer la position de Bossuet."
Jean Bénigne BOSSUET, Oeuvres complètes, Éditions Lachat, 31 volumes, 1861-1864. Oeuvres, édition de l'abbé B Vélat et de Yvonne Champaillé, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1961. Politique tirée des propres paroles de l'Écriture sainte, édition critique Lebrun, 1967, réédition Dalloz, 2003. Élévation sur les mystères, édition critique de Dréano, 1962. Méditations sur l'Évangile, édition critique de Dréano, 1966. Correspondance, édition critique Urbain et Lévesque, 15 volumes, 1906-1926), réédition Liechtenstein, 1968. Oeuvres oratoires, Lebarq-Urbain-Lévesque, 7 volumes, 1914-1926. Oraisons funèbres, Editions Truchet, 1961. Sermons, édition de Philippe Sellier, Larousse, 1975.
A noter l'ouvrage Bossuet, Conscience de l'Église de France, préface de Mgr Roland Minnerah, archevêque de Dijon, Éditions François-Xavier de Guibert, 2014.
Barbara DE NEGRONI, Tolérance, dans Dictionnaire européen des Lumières, PUF, 2010. Alexis PHILONNENKO, Bossuet, Politique tirée de l'Écriture sainte, dans Dictionnaire des oeuvres politiques, PUF, 1986. Jacques TRUCHET, Bossuet, dans Encyclopedia Universalis, 2014.
Relu le 10 avril 2022