Le travail et le monde du travail en général ne sont guère cinématographiques au sens où il y existe peu de spectaculaire. Tout est dans le quotidien aux violences plutôt souterraines et une dynamique lente. Même les actions des ouvriers en grève, à l'inverse de scènes d'émeutes dont sont plutôt friandes les agences de presse, sont marquées par une progressivité toute tactique. Un arrêt de la production est guère plus spectaculaire. Un face à face dans les bureaux ou dans la rue reste assez statique. Ces conflits sociaux sont finalement très rarement marqués par des événements visibles autour desquels on pourrait aisément construire une dramaturgie.
Pourtant, le travail fait depuis longtemps l'objet de représentations filmiques (des Temps modernes de Charles CHAPLIN à Humain trop humain de Louis MALLE). Mais ces films et ces documentaires ne font ni - ou rarement - la une des devantures de cinéma ou des périodiques de critiques. Un genre "travail" n'existe pas et même dans certains dictionnaires, il n' en est même pas question de représentation des conflits dans l'entreprise. Au point que les commentaires, des Temps Modernes par exemple, portent plus sur la forme que sur le fond, sur les évènements dramatiques qui peuvent se dérouler sur le lieu ou à propos du travail et non à partir ou sur le travail lui-même. On insiste beaucoup plus sur le rôle de l'individu face à la méga-machine.
La mise en scène filmique du travail procède d'un paradoxe puisqu'il s'agit, pour les auteurs et réalisateurs qui s'y frottent, de rendre visible l'invisible. L'essentiel de "travailler" est en effet "invisible pour les yeux" du fait de l'engagement subjectif qu'il suppose. Filmer les gestes, le poste de travail, enregistrer le bruit assourdissant des machines, contribuent à révéler des aspects du travail, à les rendre tangibles, mais ne suffisent probablement pas à rendre compte du réel du travail, qui se fait d'abord connaitre sous la forme de la résistance à la maîtrise...
C'est ce que constatent Isabelle GERNET et Aurélie JEANTET : "Rendre visible le travail ne peut se limiter à l'activité de "représentation" du travail et de sa réalité, même si elle en constitue une forme cardinale. Les conditions de révélation du travail, par la fiction, mais aussi par le documentaire, par le romain, ou encore par la mise en scène du théâtre, requièrent également une mise en forme par le filtre de la subjectivité du réalisateur, du metteur en scène, ou de l'écrivain. (...) La mise en scène, qui résulte elle-même d'un travail spécifique, consiste en effet à inventer une forme de rhétorique pour rendre visible une partie de la dimension énigmatique du travail. Ce processus contribue à susciter, chez le réalisateur, comme chez le spectateur, un mouvement d'élaboration pour penser ce qui résiste de l'expérience du travail, qui, sinon, risque toujours d'être occulté.
Les productions artistiques et culturelles, qui se distinguent des productions scientifiques, interrogent donc les conditions et les modalités de la circulation des idées portant sur les rapports entre subjectivité, travail et action. L'inflation du discours sur les risques psychosociaux contribue à renouveler le débats sur les formes de l'action dans le champ de la critique du travail, mais ne suffit pas à l'épuiser, loin de là. En psychodynamique du travail, traiter de la question de l'action suppose de pouvoir favoriser l'émergence d'une vision critique du travail et de son organisation, à partir de la transformation du rapport subjectif au travail, en tant que condition préalable et sine qua non à la transformation de l'organisation du travail."
Onze thèmes pour une filmographie Cinéma et Travail
Catherine Pozzo di BORGO, professeur associé à la faculté de philosophie et Sciences humaines et Sociales, Université Picardie Jules-Verne à Amiens, proposait pour l'année universitaire 2006-2007, une filmographie Cinéma et Travail, suivant 11 thèmes :
- Filmer le travail, illustré par Le Tonnelier de Georges ROUQUIER et Portrait de la série d'Alain CAVALIER consacré aux petits métiers en disparition. Figurent Humain, trop humain, de Louis MALLE (1972), immersion sans parole dans la chaîne de montage des usines Citroen, Le sang des autres (1975) du cinéaste militant Bruno MUE (la chaîne chez Peugeot) avec paroles d'ouvriers et d'ouvrières.
L'universitaire pose la question : Comment filmer le travail? Certes, on peut filmer les machines et les gestes des ouvriers. Cela donne lieu à de belles images, mais cela ne rend pas tellement compte des poussières, des odences, des cadences infernales, de la souffrance ni des relations sociales et mentales tissées d'invisible.
Si filmer le travail industriel est difficile, c'est encore plus de traiter du secteur tertiaire. On le voir bien avec le film de Jean-Louis COMOLLI, La vraie vie dans les bureaux (1993).
- Les luttes ouvrières. Une des raisons pour lesquelles il n'est pas facile de filmer le travail est que les entreprises laissent rarement les cinéastes pénétrer sur les lieux de production. Ce n'est en définitive que dans les moments de conflits, comme les grèves qu'ils ont l'occasion d'y pénétrer. De nombreux films prennent donc pour thème les conflits du travail, notamment lorsqu'ils parviennent au niveau visible . Elle cite Sochaux, 11 juin 68 (1970) du groupe Medvedkine, qui évoque ce dur conflit qui se solde par un affrontement sanglant avec les "forces de l'ordre" ; Chers camarades (2006), de Gérard VIDAL qui a filmé de l'intérieur les grandes grèves dans les usines Chausson de 1975 et de 1983 ; Maryflo (1997), d'Olivier LAMOUR (dans une usine textile) ; Dockers de Liverpool (1996), de Ken LOACH ; Paroles de grève (1996), de Sabrina MALEK et Arnaud SOULIER ; On n'est pas des steaks hachés (2002), de Alima AROUALI et Anne GALLAND ; L'épreuve de la solidarité, de Jean-Luc COHEN (quelque mois de travail d'un délégué syndical d'une petite entreprise de travaux publics).
- Les fermetures d'usine, où sont illustrées ces situations traumatiques, et les réactions diverses des ouvrier(e)s. Comme dans 300 jours de colère (2002) de Marcel TRILLAT (les dix mois de résistance des 123 salariés de la filature de Mosley) ; Métaleurop (2003), de Jean-Michel VENNEMANI ; Mon travail, c'est capital (2000) qui suit cinq ouvriers de l'usine Moulinex.
- Le chômage, avec les films Le chômage a une histoire, de Gilles BALBASTRE (historique du développement du chômage massif à partir de la fin des Trente Glorieuses) ; Sans travail fixe (1993), de Françoise DAVISSE ; Chômage et précarité, l'Europe vue d'en bas (2004), de l'auteure, sur les mécanismes du chômage à travers l'étude comparée de quatre pays européens...
- La mondialisation, comme le film Le cauchemar de Darwin, de Hubert SAUPER, Ouvrière du monde, de Marie-France COLLARD ; Le Business des fleurs, de Jean-Michel ROGRIGO ; L'emploi du temps, de Carole POLIQUIN.
- La souffrance au travail dans par exemple Managers, encore un effort, de Bernard BLOCH ; La chaîne du silence, d'Agnès LEJEUNE, Pression(s), d'Élodie BOULONNAIS...
- Les maladies professionnelles, avec Les Vaches bleues, de l'auteure, sur la mine d'or de Salsigne, dans l'Aude ; Mourir d'amiante, de Brigitte CHEVRET ; Porto Marghena, de Paolo BONALDI...
- Le cas du nucléaire, avec Radiactive Days, du suédois Torgny SCHUNESSON ; Arrêt de tranche, les trimardeurs du nucléaire ; Le travail, la santé, l'action, trois petits films de René BARATTA, réalisé pour le Comité central d'Entreprise d'EDF...
- Les mutations du travail vues par la télévision. Elle distingue trois grandes périodes : les années 1960, qui coïncident avec les débuts de la télévision où l'on voit de jeunes réalisateurs communistes aller à la rencontre d'une classe ouvrière méconnue ; les années 1970-1980, où le documentaire sur le travail laisse la place à des magazines et à des reportages qui ne traitent plus tant du travail lui-même que de son contexte de délocalisations, de fermetures d'entreprises, de chômage et de flexibilité ; les années 1990 où les documentaires réapparaissent sous l'impulsion du ministère du travail, en collaboration avec la chaîne 5. Elle cite 200 à l'heure, des années 1950 ; Ouvriers, de Claude MASSOT, des années 1960-1970 ; Sommes-nous condamnés aux cadences ; Les prolos, de Marcel TRILLAT...
- Le film d'entreprise où l'objectif est d'informer, de former, de promouvoir ou de sensibiliser. Elle cite entre autres Le chant du styrène, d'Alain RESNAIS ; Hôtel des invalides, de Georges FRANJU et L'Ordre, de Jean-Daniel POLLET.
- La fiction et le monde du travail. Après avoir évoqué surtout des documentaires, Catherine Pozzo di BORGO évoque les peu nombreux films de fiction. Souvent, ils magnifient l'image du héros ouvrier et approchent de façon romanesque la dure réalité du travail. Quelques réalisateurs ont évité toutefois ces écueils : par exemple Ken LOACH avec Riff RAFF et Laurent CANTET avec Ressources humaines.
Quelques films de fiction...
Ici et là, notamment sur Internet, sont cités (par exemple là sur le site JeJournalduNet) quelques films de fiction qui ont émergé dans l'actualité cinématographique et disponible actuellement en DVD : Le couperet (2004), de Costa GAVRAS ; Stupeur et tremblements (2003), d'Alain CORNEAU ; Violence des échanges en milieu tempéré (2003), de Jean-Michel MOUTOUT ; Ressources humaines (1999), de Laurent CANTET ; La firme (1993), de Sydney POLLACK ; Les grandes familles (1958), de Denys de La PATTELIÈRE ; Mon oncle d'Amérique (1980), d'Alain RESNAIS ; Les temps Modernes (1936), de Charles CHAPLIN...
On peut citer également J'ai (très) mal au travail (2007) de Jean-Michel CARRÉ ; Le placard (2001), de Francis WEBER ; La Méthode (2006), de Marcelo PINEYRO ; Trois huit (2001), de Philippe Le GUAY, comme le fait la médiathèque Elie Chamard à Cholet...
Des films sur les coopérations et conflits dans le monde du travail
Pour notre part, citons les films suivants, qui mettent en relief à la fois les coopérations et les conflits, très loin du ton et des objectifs des très nombreux documentaires d'entreprise sur le travail, parfois entre la technique et la propagande commerciale.
- Metropolis (1927) d'Abel GANCE, film expressionniste de science fiction allemand produit pendant la courte période de la République de Weimar, avant donc que la censure nazie ne déferle sur toute la culture. Adaptation du roman du même nom de Thea von HARBOU, ce métrage de 145 minutes (selon la version restaurée de 2010), malgré une fin en forme de happy end de réconciliation, montre bien l'opposition entre une caste dirigeante riche et une masse ouvrière laborieuse. C'est l'un des rares films muets qui représente aujourd'hui encore quelque chose d'important pour les cinéphiles comme pour le public. Vision très pessimiste à peine tempérée par la fin...
- La Grève (1925), de Sergueï EISENSTEIN, premier film du réalisateur soviétique, montre dans l'Empire russe de 1912 la lutte des ouvriers d'une usine, réprimée de manière sanglante. Ce film de 78 minutes (selon certaines versions), muet et en noir et blanc, est malgré tout un film de propagande, même si avec le recul, son message apparait assez universaliste. Fresque épique et polémique où la masse des grévistes est le véritable héros. La Grève est constituée d'une seule et unique et très longue scène d'action collective avec six "mouvements" symphoniques...
- Les Temps modernes (1936) de Charles CHAPLING, dernier film muet de son auteur, présente le personnage de Charlot qui lutte pour survivre dans le monde industrialisé, aux prises avec les cadences infernales de l'usine. D'une durée de 87 minutes, cette comédie dramatique état-sunienne constitue un des films les plus populaires qui traverse les époques. Grande fresque contre le machinisme attaqué au nom de la dignité humaine...
- Germinal, au moins dans ses trois versions de 1913, 1963 et 1993, adaptation du roman du même nom d'Émile ZOLA représente la vie laborieuse du mécanicien Etienne LANTIER. La version de 1913, de Albert CAPELLANI est une suite de tableaux d'une durée totale de 140 minutes. Le film de 1963, réalisé par Yves ALLÉGRET met bien en relief la situation dans les mines du Nord, traversés par les idées révolutionnaires. Ce drame historique d'une heure 52 minutes est une co-production franco-italo-hongroise. Le film franco-belge de 1993, réalisé par Claude BERRI, de 170 minutes, montre le conflit croisé entre patrons, ouvriers "modérés" et anarchistes révolutionnaires.
- Blue Collar, film américain réalisé par Paul SCHRADER, sorti en 1978, est un drame de 114 minutes.
- De la belle ouvrage, téléfilm de Maurice FAILEVIC, de 1970, est une chronique d'un milieu ouvrier dans le Paris et la banlieue populaires, où un ouvrier se révolte à la suite d'un changement technique. De 80 minutes, ce film dramatique, disponible en DVD, est édité par l'INA.
- En gagnant mon pain, film soviétique de 1939, réalisé par Marc DONSKOÏ, inspiré de l'oeuvre de Maxime GORKI, présente les tribulations d'un jeune prolétaire, Aliocha, entre apprentissage raté et recherches laborieuses de travail. DE 97 minutes, ce drame a reçu de nombreux prix internationaux.
- Fair play, film français de 2006 réalisé par Lionel BAILLIU, pose la question de la violence dans les rapports d'entreprises. Il montre bien les rapports de soumission et de domination.
- F I S T, film américain de Norman JEWISON sorti en 1978 présente les aventures de deux manutentionnaires injustement licenciés qui deviennent membres de la Fédération des Camionneurs. Au cours d'une grève longue et difficile, pour faire face aux milices patronales, l'un d'eux, interprété par Sylvester STALLONE, fait alliance avec la maffia. Réalisé d'après l'oeuvre de Joe ESZTERHAS, s'inspirant de la vie réelle de Jimmy HOFFA, le métrage de 145 minutes montre bien l'ambiance des luttes syndicales aux Etats-Unis.
- L'Eté des Lip, téléfilm français réalisé par Dominique LADOGE, diffusé en 2012, met en scène l'affaire Lip des années 1970. En 110 minutes, sont relatés les initiatives des ouvriers pour faire échouer la fermeture de leur usine, optant pour une appropriation collective et autogestionnaire des outils de production et de commercialisation d'horlogeries.
- Norma Rae, film américain de 1979 réalisé par Martin RITT, basé sur le livre du journaliste Henry "Hank" LEIFERMAN, raconte l'histoire vraie de la militante syndicaliste Crystal Lee SUTTON et de son combat, aux côtés du syndicaliste Eli ZIVHOVICH pour affilier les employés d'une usine en Caroline du Nord au syndicat des employés de l'industrie du vêtement et du textile. Film de 110 minutes spécifique du cinéma social américain des années 1970, il montre bien les difficultés de la vie syndicale aux États-Unis.
- The Navigators, film britannique de 2001 réalisé par Ken LOACH montre les réactions des cheminots en Angleterre à la privatisation de British Rail sous le gouvernement de JoHN MAJOR. Inspiré de l'échec de la Connex South Central et de la Connex South Eastern, qui perdirent leur franchise à cause de leur mauvais fonctionnement et de la piètre qualité de leur service, ce film de 96 minutes se situe dans la lignée d'une (longue) liste de film consacré par le réalisateur aux problèmes sociaux.
- 35 heures, c'est déjà trop, film américain de Mike JUDGE de 1999, montre la vie d'un cadre informatique dans une grande société de développement logiciel. Ce drame de 89 minutes montre l'organisation d'une arnaque à virus informatique pour voler l'entreprise. A noter que ce film indique combien les entreprises sont fragilisées par le tout informatique, surtout si elles licencient à un moment leur employés spécialistes, bien que le traitement spectaculaire de la situation mette plus l'accent sur l'aspect policier (le vol) que sur l'aspect social.
- A nous la liberté, film français de René CLAIR, de 1931, raconte les aventures de deux amis détenus dont l'un se lance dans le commerce des disques, son entreprise prospérant jusqu'à devenir conglomérat gigantesque. D'une durée de 100 minutes, ce film culte est devenu ensuite un slogan pour la jeunesse lettrée des années 1930, dans une époque où le danger réside plus dans l'américanisme, la surproduction que dans la grève ou la misère. En tout cas, avec le temps, le film est bien surfait, sec laborieux, d'un burlesque bien timide, et l'absence de réelle intrigue n'arrange rien. La courte séquence du travail à la chaîne inspire plus tard Charles CHAPLIN pour Les Temps Modernes...
- Antitrust (Conspiracy), film américain de 2001, réalisé par Peter HOWIT, met en scène de jeunes programmeurs idéalistes et une grande entreprise qui attire des talents avec des salaires importants et un environnement de travail plaisant et favorisant la créativité. Pendant 108 minutes, le film montre les tourments d'un jeune prodigue de l'informatique découvrant des pratiques douteuses dans l'entreprise... Qualifié de techno-thriller, ce film est bien représentatif d'une tendance à monter beaucoup moins le monde ouvrier et beaucoup plus le monde des services, dont l'ambiance apparait moins violente.
On consultera avec profit le livre Filmer le travail, film et travail - Cinéma et sciences sociales (avec un DVD), Université de Provence, de Corine EYRAUD et Gut LAMBERT.
Par ailleurs, l'association Filmer le travail, fruit d'un partenariat entre l'Université de Poitiers et l'Association Régionale pour l'Amélioration des Conditions de Travail (ARACT), se donne pour objectif de faire connaitre à un public large la production cinématographique sur le thème du travail, à un moment où l'on assiste à un retour du travail dans le cinéma, d'analyser et de dynamiser l'usage de l'image (fixe ou animée) en Science Sociales et d'ouvrir un espace de réflexion et de débats sur l'évolution et l'avenir du travail aux citoyens. L'association organisation un festival annuel pour la présentation de la production cinématographique sur ce thème.
Ciné-travail (voir cine-travail.org) s'est constitué depuis quelques années pour permettre des rencontres entre représentants du monde du travail et de l'entreprise, des consultants, des syndicalistes, des chercheurs en sciences humaines et sociales, des universitaires, des étudiants, des professionnels de l'audiovisuel.
Jacques LOURCELLES, Dictionnaire du cinéma, Les films, Robert Laffont, collection Bouquins, 1992. Jean-Pierre DURAND, Cinéma et travail : la rubrique Champs et contrechamps, La nouvelle revue du travail, thème santé au travail : regards sociologiques, n°4, 2014. Isabelle GERNET et Aurélie JEANTET, Éditorial du numéro 27, 2012/1, revue Travailler. Catherine Pozzo di BORGO, Cinéma et travail, une filmographie, programme de 36 heures de cours, année universitaire 2006-2007, Faculté de Philosophie et Sciences humaines et Sociales, Université Picadie Jules-Verne (Amiens).
FILMUS
Relu le 3 décembre 2021