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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 13:22

      Discuter des films et documentaires sur la collaboration et la résistance, à part quelques autres films qui traitent ce sujet pour d'autres époques, c'est essentiellement discuter des films sur la résistance ou la collaboration pendant la Seconde guerre mondiale, notamment sous l'occupation allemande de nombreux territoires (on y voit rarement l'occupation italienne...) européens. Plus importante est la filmogaphie sur l'occupation japonaise en Asie, mais ici nous ne traiterons pas ce sujet. 

 

     Jusqu'à une époque relativement récente, l'essentiel des films et documentaires portaient plus sur la résistance que sur la collaboration. Olivier WIEVIORKA montre bien la contribution du cinéma - et de la télévision dans la foulée - à l'entreprise presque systématique de glorification de la résistance en France. Pays où la collaboration fut la plus fructueuse en fin de compte pour l'occupant nazi, pays aussi où la Résistance intérieure et les Forces Françaises libres participèrent pleinement à la libération, la France subit une véritable perte ou réorientation de la mémoire en ce qui concerne les événements de la seconde guerre mondiale qui la touche plus directement. Une partie de cette amnésie subsiste, notamment en ce qui concerne la partie alliée, pour les destructions (dont certaines auraient pu être évitées) qu'elle a fait subir, directement par des bombardements de villes et en conséquence de la période de libération, des exactions commises par des soldats américains sur son territoire... 

"Les films, surtout (écrit l'historien), contribuèrent à forger la légende. Sorti en 1946, La bataille du rail, oeuvre de René Clément, symbolisa le compromis trouvé entre la mouvance gaulliste - qu'incarnaient le mouvement Résistance-Fer et la direction de la SNCF - et le camp communiste - représenté par le Comité de libération du cinéma français et la Coopérative générale du cinéma français. Le projet devait initialement "s'inscrire dans une logique de classe et rendre gloire aux exploits de la Résistance intérieure". Mais l'élargissement du groupe de production à la société nationale et à Résistance-Fer imposa une "vision unanimiste" de la communauté cheminote. "L'apport de nouveaux personnages tels que l'ingénieur ou les deux retraités contribue en effet à imposer l'image idyllique d'une famille du rail solidaire de la base au sommet, à laquelle les cheminots de tous âges et de tous temps se trouvent attachés par d'indéfectibles liens", observe l'historienne Sylvie Linpederg (Les écrans de l'ombre. La Seconde guerre mondiale dans le cinéma français, 1944-1969, CNRS Editions, 1997). Palme d'or au festival de Cannes, La bataille du rail connut une fortune singulière. Outre qu'elle fut, à maintes reprises, considérée comme un ensemble d'archives, au point d'être exploitée comme tel dans de nombreux documentaires, elle forma la matrice d'une pléthore de films se déroulant durant les années sombres. rares sont les fictions qui ne commencent pas par une scène de sabotage ferroviaire, qu'il s'agisse de Lucie Aubrac (1977) ou des Femmes de l'ombre (2008) (...). Paris brûle-t-il?, réalisé par le même René Clément (1966) afficha les mêmes partis pris, en prétendant que les gaullistes et les communistes avaient seuls et avec une belle unanimité libéré la ville lumières en août 1944. (avec l'aide des alliés vers la fin du film, toutefois, précisons-nous nous-mêmes, l'instant décisif étant tout de même de convaincre les américains de ne pas contourner Paris). (...) Le réalisateur avait poussé la complaisance assez loin, éliminant de l'écran Georges Bidault - coupable d'avoir embrassé la cause de l'Algérie française - et Maurice Kreigel-Valrimont - victime de la purge déclenché par l'appareil du Parti (communiste) en 1960 afin de satisfaire les exigences des frères ennemis gaullistes et communistes.

Cette vision héroïque du peuple français présentait un double travers. Elle travestissait, tout d'abord, la réalité historique. En effet, elle réduisait la résistance à ses seuls composantes gaullistes et communistes, en excluant les sensibilités hétérodoxes que représentaient les vichysto-résistants. En outre, elle occultait l'impact du pétainisme, délibérément oublié. Le primat accordé aux héros, ensuite, ignorait les victimes - juifs, requis du Service du Travail Obligatoire ou prisonniers de guerre. Si ces catégories reçurent, au fil du temps, droits et réparations, leur destinée inégalement tragique ne fut pas incorporée au roman national que domina, non sans ambiguïtés, la haute figure du combattant de l'ombre. Car si la collectivité nationale s'inclinait devant ces hommes d'exception, elle diluait en même temps leurs mérites : la France dans son ensemble avait, disait-on, participé au combat. 

La légende, toutefois, se brisa à l'orée des années 1970. La démission puis la disparition de Charles de Gaulle (1970), tout d'abord fragilisa l'évangile, puisque disparaissait son principal apôtre. Son successeur, Georges Pompidou, mena alors une politique de "réconciliation nationale" d'autant plus contestable qu'elle aboutit à dissoudre le Commissariat général aux monuments commémoratifs des guerres mondiales (1969), à gracier le milicien Paul Touvier (...) et à interdire la diffusion du documentaire Le Chagrin et la Pitié que la télévision française avait pourtant commandé. (...) Tous ces éléments ne pouvaient qu'aiguillonner la curiosité d'une société française devenue soupçonneuse. Si le pouvoir pompidolien censurait Le Chagrin et la Pitié, c'est qu'il portait, se disaient-ils, des vérités dérangeantes. (...) Le réveil d'une mémoire juive, frappée par la guerre des Six-jours (...) contribua également à ébranler les colonnes du temple (...). 

Ansi le pays changeait progressivement de paradigme mémoriel. Alors que les Français avaient été tenus pour résistants dans leur ensemble, ils devenaient non moins uniquement vichystes ou collaborateurs. La figure du héros dominait la conscience nationale ; l'image de la victime, essentiellement juive, l'emporta désormais. (...). Ces mutations affectèrent le statut dont la résistance jouissait dans la conscience nationale. Des voix discordantes, tout d'abord, s'élevèrent pour rappeler que ni les gaullistes ni les communistes n'avaient eu le monopole de l'action clandestine. En publiant leurs Mémoires, les grands chefs des mouvements, Henry Frenay et Claude Bourdet pour ne citer qu'eux (H FRENAY, La nuit finira ; Claude BOURDET, L'Aventure incertaine), soulignaient qu'ils avaient refusé l'inféodation tant à Londres qu'à Moscou. Leur voix rompait avec deux images convenues, à défaut d'être conformes. (...).

Jadis vénérée, la résistance entra donc dans l'ère du soupçon, ce que reflète la production cinématographique. car si les films, jusqu'aux années 1970, exaltaient l'héroïsme des anciens clandestins, ils portèrent à partir de Lacombe Lucien un regard plus critique. Papy fait de la résistance, de Jean-Marie Poiré (1982), tourna en ridicule la mythologie gaulliste ; Uranus (1990), tourné par Claude Berri, décrivit de façon particulièrement sévère une petite ville de province en proie à de sordides règlements de compte orchestrés par des résistants communistes. Un héros très discret (1996) suggéra que la postérité avait peut-être consacré de fausses gloires. Reflets ou vecteurs de la mémoire collective, ces productions témoignaient que les temps avaient changé. La résistance, attaquée, devait dorénavant, se placer sur la défensive."

 

       On peut suivre chronologiquement cette évolution avec un certain nombre de films :

- Rome ville ouverte (Roberto ROSSELINI, 1945) ;

- La bataille du rail (René CLÉMENT, 1945) ;

- Le père tranquille (René CLÉMENT, 1946) ;

- Le silence de la mer (Jean-Pierre MELVILLE, 1949) ;

- La traversée de Paris (Claude AUTANT-LARA, 1956) ;

- Babette s'en va t-en guerre (CHISTIAN-JAQUE, 1959) ;

- Paris brûle t-il? (René CLÉMENT, 1966 ; A noter que le DVD est accompagné de bonus qui resituent et recadrent un certain nombre d'éléments du film) ;

- La Grande Vadrouille (Gérard OURY, 1966) ;

- Le Chagrin et la Pitié (Marcel OPHULS, 1969) ;

- L'armée des ombres (Jean-pierre MELVILLE, 1969) ;

- Le Mur de l'Atlantique (Marcel CAMUS, 1970) ;

- Opération Lady Marlène (Robert LAMOUREUX, 1974) ;

- Lacombe Lucien (Louis MALLE, 1974) ;

- Section spéciale (COSTA-GAVRAS, 1974) ;

- Le Vieux fusil (Robert ENRICO, 1975) ;

- L'Affiche rouge (Frank CASSENTI, 1976) ;

- Monsieur Klein (Joseph LOSEY, 1976) ;

- Lili Marleen (Rainer Werner FASSINDER, 1981) ;

- Papy fait de la résistance (Jean-Marie POIRÉ, 1983) ;

- Blanche et Marie (Jacques RENARD, 1984) ;

- Au revoir les enfants (Louis MALLE, 1987) ;

- Lucie Aubrac (Claude BERRI, 1996) ;

- Laissez-passer (Bertrand TAVERNIER, 2001) ;

- Amen (COSTA-GAVRAS, 2001) ;

- Monsieur Batignole (2001) ;

- Effroyables jardins (jean BECKER, 2002) ;

- Bon voyage (Jean-Paul RAPPENEAU, 2003) ;

- 93, rue Lauriston (Denys GRANIER-DEFERRE, 2004) ;

- Sophie Scholl, les derniers jours (Marc ROTHEMUND, 2005) ;

- René Bousquet ou le grand arrangement (Laurent HEYNEMANN, 2006) ;

- Black book (Paul VERHOEVEN, 2006) ;

- Les soldats de l'ombre (Ole Christian MADSEN, 2008) ;

- Les femmes de l'ombre (Jean-Paul SALOMÉ, 2008) ;

- Réfractaire (Nicolas STEIL, 2008) ;

- Nos résistances (Romain COGITORE, 2010) ;

- Les hommes libres (ismaël FERROUKHI, 2010) ;

- La rafle (Rosé BOSCH, 2010 ; A noter que le DVD est accompagné de l'intégralité de l'émission diffusée à propos du film sur Antenne 2, en mars 2010)

- Marthe Richard (Thierry BINISTI, 2011) ;

- Dans la brume (Sergueï LOZNITSA, 2012) ;

- Faire quelque chose (2013).

 

    Attardons-nous sur le documentaire-charnière en matière de mémoire collective sur la résistance et la collaboration, Le Chagrin et la Pitié. Documentaire franco-suisse de Marcel OPHÜLS tourné surtout au printemps 1969 et sorti au cinéma en 1971, faute de l'être par l'ORTF, pourtant commanditaire du film. En partant de l'étude de cas de Clermont-Ferrand, le film dresse la chronique, tout au long de 251 minutes de sa durée, de la vie d'une ville de province entre 1940 et 1944. Tourné en noir et blanc, constitué d'entretiens et d'images d'actualité de l'époque présentées sans commentaire et réalisées sous le contrôle du gouvernement de Vichy, le documentaire met en avant surtout le témoignage de personnalités ayant joué un rôle important pendant la guerre (militaires, hommes d'Etat, témoins-clés) ou ayant participé activement à celle-ci, pas forcément à Clermont-Ferrand ni même en Auvergne. La plupart des intervenants (36 au total) sont interviewés pendant la campagne référendaire d'avril 1969, puis de la campagne présidentielle qui la suivit. Parmi les anciens soldats allemands en garnison à Clermont-Ferrand, un seul était officier et aucun ne semble avoir été nazi, même si leur perception de la résistance (le maquis, les terroristes) est forcément très négative. Le film se situe fortement dans le courant intellectuel de remise en cause de l'historiographie officielle, ce même courant se nourrissant du livre de Robert PAXTON (La France de Vichy, publié aux Etats-Unis en 1972 et traduit en France en 1973). Ce documentaire n'est diffusé à la télévision qu'en 1981 (avec une audience de 15 millions de téléspectateurs). 

    Plutôt que de détruire directement la mythologie de de Gaulle, le réalisateur insiste sur le sacrifice et l'héroïsme de simples travailleurs et paysans qui se battirent contre l'armée allemande et le régime de Vichy. De Gaulle n'apparait que brièvement  dans des extraits de films d'actualités et aucun des résistants interviewés n'a de lien avec lui ni avec la France Libre. Le film contient des commentaires cinglants de résistants contre des membres de la bourgeoisie qui prétendirent après-coup avoir combattu des fascistes. Le réalisateur se désintéresse ou s'intéresse peu aux aspects politiques et effectue notamment de graves omissions sur le rôle du stalinisme. Bien qu'il n'analyse rien directement et laisse (habilement, car dans ce documentaire, c'est le montage des images qui importe le plus) de côté des questions essentielles, qui seront d'ailleurs abordées en ricochet après la sortie du film, en deux vagues, celle de sa sortie au cinéma et celle de sa présentation à la télévision, il fournit un compte-rendu précieux de la vie sous l'occupation allemande en France et un point de départ utile pour des réalisateurs de documentaires à l'avenir qui tenteront, eux, d'analyser cette période cruciale. (Richard PHILLIPS, à qui nous empruntons un certain nombre d'éléments dans ce dernier paragraphe, a analysé ce film en août 2001, lors du Festival du film de Sydney de cette année-là, où il fut présenté de nouveau. Voir le site www.wsws.org, du World Socialist Web Site. ).

 

    Une série documentaire de Bernard GEORGE, diffusée sur la chaine de télévision ARTE en 2011 et disponible en DVD, Les combattants de l'ombre, donne une vision de la résistance européenne entre 1939 et 1945. En 3 DVD, avec chacun deux épisodes de 52 minutes et deux témoignages, en une durée totale de cinq heures douze minutes, en deux versions, française et allemande, cette série, produite par Fabienne SERVAN-SCHREIBER, dans un partenariat assez étendu, donne un bon aperçu de l'évolution de la résistance dans plusieurs pays d'Europe occidentale et orientale. Elle montre, en restant très près de ces combattants de l'ombre, simples citoyens s'engageant à leur risques et périls, largement minoritaires en milieu hostile, les difficiles débuts de la résistance, sa progressive organisation, ses développements face au génocide, sa radicalisation, ses tourments face aux manoeuvres des deux futures super-puissances et ses illusions comme ses désillusions à la Libération. "Après avoir recueilli aux quatre coins de l'Europe, écrit le réalisateur Bernard GEORGE, la parole de ces hommes et de ces femmes qui ont lutté contre le nazisme, j'ai été conforté dans l'idée que c'est la somme des destins individuels qui constitue la grande Histoire. Poussé par la formidable dimension humaine de ces entretiens, et devant la rareté des images d'archives, j'ai voulu redonner vie à ces personnages à travers des reconstitutions. Au plus près de leurs souvenirs, les séquences sont parfois violentes, le plus souvent bouleversantes, et redonnent chair, à travers l'image, à un souvenir indélébile imprimé dans la mémoire du témoin". Un livret de 32 pages décrivant surtout le parcours de ces combattants est présenté dans le coffret de cette édition. Un site dédié permet d'en savoir plus et de participer à cette oeuvre de mémoire, qui n'est pas simplement commémorative : http://lescombattantsdelombre.arte.tv/.

 

     Nous ne pouvons pas ne pas mentionner, surtout maintenant qu'il est disponible en DVD, le film britannique en noir et blanc de 1964, It Happened Here, traduit en français par En Angleterre occupée, produit et réalisé par Kevin BROWNLOW et Andrew MOLLO. Uchronie où les Allemands ont envahi l'Angleterre en 1940 et l'occupent en sucitant collaborations et provoquant résistances, le film se centre sur l'aventure de Pauline, infirmière, fuyant son petit village pour arriver à Londres, prit dans les filets de l'armée d'occupation. Sa collaboration avec l'ennemi va progressivement lui devenir insupportable, notamment lorsqu'elle en vient à travailler dans un hopital à la campagne, "traitant" de manière définitive des malades devenus inutiles pour la société nazie. Cette réécriture de l'histoire frappe par l'aspect quasi documentaire du film. Tout semble authentique, les costumes, les voix de la BBC, Londres après le Blitz, les troupes allemandes paradant devant la Tour de Londres... On y voit - brièvement - mis en scène des résistants armés et des résistants plus discrets, mais surtout le discours nazi, d'autant plus "fort" qu'il est ici énoncé non seulement par la voix officielle mais par les exécutants de base, dans le monde médical notamment. Ce film à petit budget, diffusé en France par Doriane Films, d'à peu près 20 000 dollars, de 97 minutes, constitue une illustration saisissante des problèmes de survie rencontré par la population obligée pour cela de collaborer avec l'occupant, jusqu'à la libération de l'Angleterre par les Américains en 1943. 

 

  Signalons deux documentaires plus récents diffusés en DVD en 2014 qui témoignent du récent travail de recontextualisation concernant la résistance et la collaboration.

    D'une part, le documentaire d'une heure quarante, de Gabriel Le BONIN, Collaborations, qui retrace l'histoire de la collaboration français à l'occupant nazi. Des collaborations plus précisément, qui montrent le dynamisme des différents groupes très différents les uns des autres ayant opté pour la collaboration avec l'ennemi.

En deux parties : De juin 1940 à Août 1941, où les hommes qui ont pris le pouvoir à Vichy mettent en place une politique de "collaboration" avec l'Allemagne nazie. Notamment la rivalité entre Philippe PÉTAIN qui impose son idéologie réactionnaire (Famille, Travail, Patrie) et sa "Révolution nationale" et Pierre LAVAL, vice-président du Conseil qui cherche à revenit au premier plan ; A partir de l'Hiver 1941 où la collaboration entre la France et l'Allemagne s'intensifie, où le Service du Travail Obligatoire est mis en place, où les hommes de la collaboration font de la France un Etat antisémite et milicien qui peu à peu se synchronise avec la logique de l'occupant et se fait complice de la mort de 78 000 Juifs et le meilleur pays contributeur à l'effort de guerre allemand...

  D'autre part, le documentaire d'une heure trente et un, de Catherine MONFAJON, Emmanuel BLANCHARD et Fabrice SALINIÉ, La France sous les bombes alliées, 1940-1945. Les bombardements alliés, peu efficaces pourtant en précision sur les cibles, ont fait près de 60 000 morts en France et des centaines de villes sinistrées, certaines complètement détruites. Le film montre les motivations de ces bombardements (des divergences éclatèrent entre Anglais et Américains, sans compter les suppliques des mouvements de résistance), les erreurs tactiques (sur le plan matériel mais aussi psychologiques, la propagande de Vichy et des Nazis s'y alimentant principalement...), l'écart entre les intentions et les résultats sur le terrain, les souffrances des populations (nombreux témoignages), les destructions causées (nombreux documents filmés)... Il le fait en relativisant par rapport aux pertes alliées dans leur ensemble, mais en montrant combien il faut difficile à certains habitants de passer de la colère à la reconnaissance... Le documentaire illustre combien il est illusoire, à l'heure de telles densités de population et de proximité d'installations militaires de vouloir cibler les unes en épargnant les autres... Il met en parallèle également la politique de bombardement des territoires allemands et celle de bombardement des territoires à libérer...

 

 

 

 

 

Olivier WIEVIORKA, Histoire de la résistance, Perrin, 1940-1945. Jacques LOURCELLES, dictionnaire du cinéma, Robert Laffont, collection Bouquins, 1992.

 

Complété le 7 novembre 2013

Complété le 12 avril 2014

Complété le 8 janvier 2016

 

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