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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 07:45

     L'oeuvre du sociologue américain Harold GARFINKEL (1917-2011) inspire un corpus impressionnant de travaux depuis sa première publication aux États-Unis en 1967. Assistant de Talcott PARSONS et élève de Aron GURVITSCH et d'Alfred SCHULTZ, il fonde de une nouvelle démarche pour décrire et comprendre un phénomène social. 

   Dans ce livre, publié en France seulement quarante ans après, il ne se réfère pas d'emblée à un corpus défini de connaissances. Il veut jeter au contraire un regard neuf et circonscrire d'emblée un phénomène, avec un vocabulaire propre, en définissant vraiment a minima le cadre théorique et l'outillage conceptuel utilisés. Ce phénomène, pour lui, est celui de la production, par les acteurs sociaux, dans leurs activités concrètes de la vie quotidienne, de la réalité objective des faits sociaux.

Au coeur de ce phénomène se trouve la rationalité pratique, la réalisation et la reconnaissance ordinaires du caractère rationnellement ordonné des pratiques et des conduites sociales. Les traits de cette rationalité sont saisis tant du côté des méthodes prosaïques mises en oeuvre par les personnes engagées dans la réalisation d'enquêtes aux fins pratiques de la gestion de leurs affaires courantes, que de celles utilisées par les sociologues professionnels (qui s'irritent d'ailleurs de cela...) dans leur travail de terrain et dans leurs pratiques de description, d'explication et de théorisation. Ces deux formes d'enquête, profane et professionnelle, se rejoignent sur un point : celui des opérations socialement organisées par lesquelles l'une et l'autre produisent concrètement, in situ et in vivo, les traits ordonnés, rationnels, objectifs, reproductibles des objets respectifs de leur attention, en honorant les exigences d'une description rationnelle satisfaisante compte tenu des circonstances concrètes de son effectuation. (Michel BARTHÉLÉMY et Louis QUÉRÉ). 

Si Harold GARFINKEL opère ainsi, c'est parce que les textes qui exposent les concepts, théories, méthodes et outils d'une discipline sont eux-mêmes des "produits" d'une activité pratique complexe. 

 

Un assemblage raisonné de textes

      Recherches en ethnométhodologie réunit des textes rédigés à des périodes différentes (de 1954 à 1967) et dont certains ont déjà alors fait l'objet de publications séparées. L'ouvrage comporte une Préface de l'auteur et huit chapitres abondamment eux-mêmes sous-titrés, tant l'auteur a conscience de la nouveauté et d'une certaine aridité de son argumentation. Pour faciliter la compréhension, le dernier chapitre de l'ouvrage restitue le point de départ de sa réflexion tandis que le premier indique son point d'arrivée, aussi les présentateurs français proposent-ils de lire le dernier chapitre en premier...  Ceux-ci ont ajoutés à l'édition française un large Appendice sur Les structures formelles des actions pratiques.

       Dans la Préface, l'auteur définit les objectifs qu'ils se fixe : 

- apprendre comment les activités ordinaires réelles des membres sont faites de méthodes pour rendre analysables les actions pratiques, les circonstances pratiques, la connaissance de sens commun des structures sociales, et le raisonnement sociologique pratique ;

- découvrir les propriétés formelles des actions pratiques courantes "de l'intérieur" de situations réelles, en tant que réalisations continues de celles-ci.

       Le Chapitre 1, intitulé Qu'est-ce que l'ethnométhodologie? présente les principaux outils élaborés pour effectuer son analyse. Il part du constat que, dans n'importe quelle situation de la vie sociale, la saisie du sens de ce qui est dit ou fait requiert des participants qu'ils s'appuient sur ce qui n'est pas formulé pour l'établir à des fins pratiques. Il s'agit d'un phénomène observable et descriptible qui fait un avec le caractère familièrement intelligible et ordonné des actions et des structures sociales. cependant ce phénomène présente la particularité d'échapper en tant que tel à toutes les analyses menées jusqu'ici pour l'appréhender. Ce n'est pas à cause de la mise en oeuvre d'une logique de dissimulation, mais au contraire, c'est son caractère familier, inévitable, omniprésent, nécessaire, évident, naturel, qui le fait échapper à l'attention de tous, même si tout le monde table sur lui pour mener à bien ses activités, qu'elles soient courantes, ordinaires ou professionnelles.

      Comment faire alors pour que cet ordre social localement produit puisse être soumis à interrogation? Ce chapitre introduit une problématique des propriétés rationnelles des expressions indexicales, des expressions dont le sens dépend du contexte d'usage et varie donc d'un emploi situé à un autre. Cette propriété, par laquelle la signification précise et opératoire d'un terme ou d'une action dépend d'un grand nombre d'autres aspects entourant les conditions et circonstances de son usage ou de sa production, à commencer par sa validation intersubjective, est cela même qui pose un problème à toute entreprise visant à extraire de la vie sociale des définitions stables, des lois générales, des invariants.

Pour démontrer l'existence d'un ordre au sein même des pratiques de la vie courante, qu'elles qu'en soit le domaine, la finalité, les participants, les circonstances, l'auteur emploie des chemins variés. Il met en cause, dans ses exemples, les explications classiques en termes de partage d'un savoir culturel, de référence à des règles connues en commun ou d'accord sur un contenu.(Michel BARTHÉLÉMY et Louis QUÉRÉ)

      Entre les membres d'une société donnée qui font ensemble une tâche précise, existe une correspondance dans les comportements et les jugements, mais non seulement l'ensemble des présupposés qui permettent leur action n'est pas "mise sur la table", mais il peut exister des ambiguïtés, des confusions, qui, elles-mêmes, n'entravent pas cette action, mais laisse sans doute des possibilités de changement dans les comportements et dans les actions elles-mêmes. 

"J'utilise le terme "ethnométhodologie", écrit Harold GARFINKEL, pour désigner l'étude des actions pratiques qui répond aux consignes suivantes, et pour référer aux phénomènes, aux questions, aux résultats et aux méthodes liées à leur mise en oeuvre :

- On peut repérer un domaine illimité de situations pertinentes si on applique la ligne de conduite suivante : examiner toute occasion, quelle qu'elle soit, en considérant avec attention le fait que, dans leurs actions, les membres projettent de "faire des choix" parmi des alternatives - de sens, de factualité, d'objectivité, de cause, d'explication, de communalité des actions pratiques. Une telle politique entraîne que n'importe quelle enquête, de quelque genre qu'on puisse imaginer, de la divination à la physique théorique, réclame notre attention en tant qu'elle met en oeuvre des pratiques ingénieuses socialement organisées. Le fait que les structures sociales des activités de la vie de tous les jours fournissent des contextes, des objets, des ressources, des justifications, des thèmes problématiques, etc., pour les pratiques d'enquête et pour ce qu'elles produisent, justifie que nous acceptions de porter de l'intérêt à toutes manière sans exception de faire des enquêtes. (...)".

- Les participants à un dispositif organisé sont sans cesse amenés à juger, à reconnaître, à prouver, à rendre évident le caractère relationnel - cohérent, conséquent, choisi, intentionnel, efficace, méthodique ou bien informé - de ce qu'ils font dans leurs enquêtes (...). Pour décrire comment ils procèdent de fait aux investigations qu'ils font pour organiser leurs affaires ordinaires (...) il ne suffit pas de dire qu'ils invoquent des règles pour établir le caractère cohérent, conséquent ou intentionnel, c'est-à-dire rationnel, de leurs activités réelles. Il ne suffit pas non plus de rapporter les propriétés rationnelles de leurs investigations au fait qu'ils se soumettraient à des règles d'enquête. Au contraire, des qualifications telles que "démonstration appropriée", "parler clair", "compte rendu adéquat", "preuve suffisante", "accorder trop d'importance à ce qui a été dit", "inférence nécessaire", "cadre d'alternatives restreintes", bref, toute question de "logique" et de "méthodologie", y compris ces deux intitulés eux-mêmes, désignent en raccourci des phénomènes organisationnels.

Ces phénomènes sont des réalisations contingentes d'organisations de pratiques communes et, en tant que tels, ils sont diversement disponibles aux membres comme normes, tâches, difficultés. C'est seulement de cette manière, et non pas comme catégories invariantes ou comme principes généraux, qu'ils définissent "une enquête et un discours approprié" .

- Dans ces conditions, on adoptera le principe suivant comme ligne de conduite directrice : refuser de prendre au sérieux le projet prédominant qui vise à évaluer, reconnaître, catégoriser, décrire les propriétés rationnelles ds activités pratiques (...) en se servant d'une règle ou d'un étalon défini en dehors des situations effectives où de telles propriétés sont reconnues, utilisées, produites et commentées par ceux qui sy participent.

Toutes les manières de procéder qui invoquent des règles pour évaluer sur un plan général les propriétés logiques et méthodologiques des pratiques d'enquête et de leurs résultats n'intéressent l'ethnométhodologie que comme phénomènes. Aussi diverses que soient leurs structures, les activités pratiques organisées de la vie de tous les jours doivent être recherchées et examinées en termes de production d'origine, de reconnaissance et de représentation de pratiques rationnelles. Toutes les propriétés "logiques" et "méthodologiques" de l'action, toutes les caractéristiques d'une activité - son sens, sa factualité, son objectivité, sa descriptivité, ce qu'elle a de commun avec d'autres - doivent être traités comme un accomplissement contingent de pratiques communes socialement organisées.

- Une autre ligne de conduite est de considérer toute situation sociale comme s'auto-organisant en considération du caractère intelligible de ses propres apparences, qu'il s'agisse de représentation ou de preuves-d'un-ordre-social. Toute contexte organise ses activités aux fins de rendre ses propriétés - en tant qu'environnement organisé d'activités pratiques - décelables, enregistrables, rapportables, dénombrables - bref observables-et-descriptibles. Les dispositifs socialement organisés consistent en méthodes variées pour rendre, par une entreprise concertés, les modes d'organisation d'un contexte d'action observables et descriptibles. Toute revendication d'efficacité, de clarté, de cohérence, d'intentionnalité, ou d'efficience élevée par les praticiens, de même que toute considération à l'appui de l'adéquation d'une preuve, d'une démonstration, d'une description ou d'une pertinence tirent leur caractère de phénomène de la poursuite coopérative de cette entreprise, et de la manière dont différents environnements organisationnels, du fait qu'ils constituent des organisations d'activités, "soutiennent", "facilitent", "résistent à", etc, ces méthodes pour faire de leurs affaires des choses-que-l'on-peut-observer-et-décrire-à-toutes-fins pratiques. pour autant qu'une situation est organisé selon des façons précises de faire et de dire, elle consiste en méthodes de membres pour faire apparaître ces façons de faire et de dire comme des connexions claires, cohérences, voulues, conséquentes, choisies, connaissables, uniformes, reproductibles, bref rationnelles. Pour autant que des personnes appartiennent à une organisation, elles sont engagées dans un travail, pratique et sérieux, de détection, de démonstration, de persuasion - qu'elles manifestent dans les occasions ordinaires de leurs interactions - de ce qui témoigne d'arrangements conséquents, cohérents, choisis, clairs, voulus. Pour autant qu'une situation est organisée selon des façons de faire et de dire, elle consiste en méthodes pour fournir aux membres des descriptions d'elle même en termes d'événements pouvant être comptés, racontés, commentés en forme de proverbes, comparés, mis en images, représentés, bref comme événements observables-et-descriptibles.

- Toute enquête sans exception, quel qu'en soit le genre, repose sur des pratiques ingénieuses organisées, qui révèlent et démontrent les propriétés rationnelles des proverbes, des conseils partiellement formulés, des descriptions partielles, des expressions elliptiques, des remarques en passant, des fables, des contes moraux, etc. Les propriétés rationnelles - leur rationalité peut être démontrée - des expressions indexicales et des actions indexicales sont une réalisation continue des activités organisées de la vie de tous les jours. C'est là le coeur de l'affaire. La production contrôlée de ce phénomène ne cesse, quelle qu'en soient l'aspect, la perspective ou le moment, de revêtir pour les membres le caractère de tâches sérieuses, pratiques, soumises à toutes les exigences d'une conduite située organisationnellement. Chacun des chapitres de ce volume, d'une manière ou d'une autre, recommande ce phénomène à l'analyse sociologique professionnelle."

 

   Le Chapitre 2, Le socle routinier des activités ordinaires, est l'un des plus importants de cet ouvrage. car l'auteur s'efforce, à travers une multitude de procédés, en particulier à travers des "expériences de perturbation" de situations de la vie courante, d'arracher certains de ses secrets de fabrication à l'opiniâtreté avec laquelle les scènes de la vie sociale apparaissent sous les traits de la naturalité, de l'évidence, bref de l'ordinaire qui défie toute interrogation.  Ce chapitre concerne la question du caractère moral de l'ordre social, qu'il faut appréhender depuis la perspective des acteurs, et pas d'un point de vue théorique. La définition de l'ordre moral renvoie alors aux activités de la vie de tous les jours en tant qu'elles sont gouvernées par des attentes normatives d'arrière-plan, qui sont relatives au fait de produire et de reconnaître des cours d'action comme "normaux", sans être thématisées pour elles-mêmes et extraites des situations dans lesquelles les membres les reconnaissent à l'oeuvre. 

 

   Le chapitre 3, La reconnaissance de sens commun des structures sociales. la méthode documentaire d'interprétation, aborde la question de l'ordre social à travers les opérations par lesquelles les membres de la société établissent de conserve le sens des objets et des événements de leur environnement social soumis à leur attention. 

 

     Le chapitre 4, Quelques règles respectées par les jurés dans leur prise de décision, porte sur la manière dont les jurés rendent compte à des enquêteurs de la façon dont ils sont parvenus collectivement à décider d'un verdicts approprié à la gravité des faits qu'ils avaient à juger. L'argument de l'auteur consiste à dire que la prise de décision dans la vie courante se fait à l'intérieur d'une situation, et a lieu dans le cadre d'un engagement réel dans un cours d'action ; elle ne correspond pas souvent à un choix délibéré fait à un moment bien déterminé. Ce n'est qu'après coup que le juré interprète sa propre décision, qu'elle apparaît comme choix entre des alternatives. 

 

    Le chapitre 5 examine le fameux cas Agnès où il s'agit suivant le titre de ce chapitre de "Passer" ou l'accomplissement du statut sexuel chez une personne "intersexuée". L'auteur s'interroge sur la pertinence de l'application de la théorie des jeux. Il se distingue de l'interactionnisme de GOFFMAN en ce sens que le modèle de la théorie des jeux s'avère tantôt pertinent, tantôt non pertinent, pour décrire la situation d'une personne réelle aux prises avec son environnement quotidien. Dans ce cas précis, Agnès ne joue pas à être ce qu'elle ne serait pas "réellement", "légitimement", mais agit de façon à être reconnue pour la personne du sexe de son choix, c'est-à-dire comme une femme, alors que biologiquement, elle est née garçon.  Le rôle de la norme est majeur, mais elle utilise des procédés comme manipulations d'une trame de pertinences. 

 

     Le chapitre 6, De "bonnes" raisons organisationnelles pour de "mauvais" dossiers cliniques et le chapitre 7, L'adéquation méthodologique dans l'étude quantitative des critères et activités de sélection des patients en consultation psychiatrique externe, portent d'avantage sur l'enquête sociologique professionnelle. 

 

       Le chapitre 8, les propriétés rationnelles des activités scientifiques et des activités ordinaires, décrit les différences d'orientation, et de mode d'attention à la vie, entre l'attitude de la vie quotidienne et l'attitude scientifique. Il en ressort que la rationalité tels que le conçoivent les praticiens des disciplines scientifiques - principalement, la rationalité comme adéquation des moyens aux fins - s'écarte considérablement de la façon dont les événements, les situations, les actions, les personnes, les comportements, etc, sont traités, d'une manière dont on ne peut pas nier qu'elle soit, elle aussi, rationnelle, par les membres engagés dans la réalisation de leurs activités de la vie quotidienne et adoptant l'attitude appropriée à celle-ci, soit celle des intérêts pratiques du raisonnement pratique et du jugement de sens commun. Cet écart est tel que l'on peut dire que les rationalités scientifiques sont contre-productives si elles sont employées "en tant que règles méthodologiques pour interpréter l'action humaine". Bref, nous ne pouvons pas gérer les affaires de la vie courante en adoptant "l'attitude de la théorisation scientifique".

SCHÜLTZ recommande alors logiquement aux sociologues de s'intéresser à la manière dont les activités ordinaires sont pourvues de leurs propriétés de clarté, de distinction, de cohérence et de sens, de l'intérieur de leur effectuation, en fonction de la logique d'intérêt pratique qui préside à leur accomplissement, à leur reconnaissance et à leur évaluation in vivo et in situ. C'est ce programme que GARFINKEL reprend à son compte en le transformant en un champ de recherches empiriques.

 

Sociologie de GARFINKEL et sociologie dite orthodoxe en conflit

   Dans leur présentation de l'oeuvre, Michel BARTHÉLÉMY et Louis QUÉRÉ, membres du Centre d'Etude des Mouvements sociaux (Institut Marcel Mauss) à l'EHESS, font état des vives attaques dans les années 1960-1970, de la part de la sociologie dite orthodoxe. Dans leurs critiques (et invectives) sur les liens entre cette ethnométhodologie et les mouvements contestataires, la plupart des sociologues n'ont pas vus (ou ont trop bien vus peut-être, selon nous...) qu'Harold GARFINKEL, reprend en sociologie, les réflexions de William JAMES, de John DEWEY, de Ludwig WITTGENSTEIN ou de Maurice MERLEAU-PONTY.

"Le programme sociologique de l'ethnométhodologie est volontairement conçu de manière restrictive. Il ne s'intéresse ni à la "question sociale", ni à l'évolution des rapports État/société, ni au diagnostic de l'état présent des sociétés occidentales. Par contre, il concerne très directement des questions que l'on peut considérer comme fondamentales pour les sciences sociales : comment faisons-nous société? Comment constituons-nous une collectivité de membres inconnus les uns des autres, en tant que fait social pour nous? Comment nous donnons-nous les repères communs nous permettant de coordonner nos actions? Comment assurons-nous la régularité de nos pratiques sans nous référer expressément à des règles, des normes, des modèles ou des standards? Comment prévenons-nous la complète dispersion des perceptions et des interprétations? Comment organiser nos interactions de l'intérieur même de leur effectuation? Comment parvenons-nous à une intelligibilité du monde environnant, et comment la maintenons-nous? Comment assurons-nous une forme d'"immortalité" de la société? On pourrait continuer longuement la liste des questions pertinentes pour l'ethnométhodologue, et dont on peut malheureusement constater qu'elles n'intéressent plus désormais qu'un nombre très limité de sociologues."

Les présentateurs réfutent la position qui considère l'ethnométhodologie comme une microsociologie, car la sociologie de GARFINKEL est bien une sociologie générale. Des applications peuvent d'ailleurs être faites fructueusement dans le domaine de la délinquance et de la criminalité.

 

Harold GARFINKEL, Recherches en ethnométhodologie, Traduction de l'anglais par Michel BARTHÉLÉMY, Baudoin DUPRET, Jean-Manuel de QUEIROZ et Louis QUÉRÉ. Présentation de Michel BARTHÉLÉMY et Louis QUÉRÉ, PUF, collection Quadrige, 2007, 474 pages. 

 

Relu le 28 décembre 2020

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